[COMMUNIQUÉ] « Advanced Enviro-Septic » détone parmi les procédés de traitement des eaux usées domestiques. Biologique, passif et autonome, ce système s’avère d’un excellent rapport qualité, prix et durabilité. Dans l’entretien qui suit, Habib Merabet, représentant exclusif d’« Advanced Enviro-Septic » en Afrique, revient sur ce procédé qui a fait ses preuves en Amérique du Nord, en Europe et en Afrique…
Vous avez introduit, au Maghreb un système d’épuration des eaux usées en utilisant le procédé « Advanced Enviro-Septic ». De quoi s’agit-il exactement ?
« Advanced Enviro-Septic » est un procédé de traitement des eaux usées domestiques, qui a été inventé par une entreprise américaine et qui a été perfectionné par l’entreprise canadienne, DBO Expert International Inc. La partie canadienne a notamment amélioré le système pour l’assainissement des eaux usées. Il s’agit de l’un des très rares procédés de traitement des eaux usées domestiques qui respecte en permanence 7 conditions de fonctionnement :
1. Ne nécessite pas d’apport en énergie.
2. Ni de produits chimiques.
3. Ni de maintenance particulière.
4. Ne rejette pas de déchets (en particulier pas de boues).
5. Élimine les odeurs des eaux usées.
6. Fonctionne sans bruits.
7. Permet une exploitation du terrain occupé par la station d’épuration, en jardin ou en terrain de sport (ou autre, sans engin lourd).
Pour quel résultat ?
Les résultats sont exceptionnels en sortie de station, y compris pour les eaux usées très chargées en entrée de station. En effet, les eaux issues d’un tel système sont traitées à plus de 96 % et sont excellentes pour l’irrigation. De fait, le système Advanced Enviro-Septic ne fait que reproduire de manière très efficace les phénomènes épuratoires naturels des eaux qui existent dans la nature.
Pour quelle durée de vie du système ?
Nous utilisons du plastique qui est le produit le plus adapté, avec une durée de vie assez longue en sous le sol : plus de 220 ans. La conduite « Advanced Enviro-Septic » affiche donc une durée de vie supérieure à 50 ans. D’ailleurs, une garantie de 20 ans contre les défauts de fabrication est remise systématiquement aux clients.
Vous parliez de système naturel. Une sorte de biomimétisme donc… Mais comment cela fonctionne-t-il, techniquement ?
Il s’agit effectivement de la reproduction d’un phénomène naturel qui a existé et qui existe encore depuis des millénaires sur la planète Terre. En effet, dans la nature, vivent des bactéries qui assimilent les polluants. Le système « Advanced Enviro-Septic » crée des conditions favorables pour que des bactéries anaérobies et aérobies s’épanouissent à l’intérieur et autour de la conduite. Ces bactéries disposent là d’un lieu de vie, constitué d’oxygène dissout dans l’eau et de « nourriture ». Elles se nourrissent tout simplement des polluants qui sont présents dans nos eaux usées. Optimisé par nous, ce phénomène permet d’atteindre des taux de traitement époustouflants. Aujourd’hui, nous disposons d’un retour d’expérience de plus de 30 ans et le procédé ne présente toujours pas de défaut ou de dysfonctionnement. La nature reprend toujours ses droits et donc le système ne peut être pris en défaut longtemps. Il reprend sa fonction assez rapidement, même s’il subit une agression extérieure, comme l’injection de produits ou toute autre intervention exogène.
Où avez-vous commercialisé ce système ?
Il est disponible au Maroc, depuis 2013, à travers initialement la Société DBO Expert, puis la société de droit Marocain DBO Expert Maroc. Nous en sommes actuellement à notre cinquième projet. La société canadienne commercialise le procédé en France, à travers DBO Expert France, et en Algérie à travers son distributeur exclusif SARL Envirostep. Cette dernière a réalisé plusieurs projets notamment avec Sonatrach, Naftal, avec les directions des ressources en eau de Wilayas et des organismes privés.
Et en Afrique subsaharienne ?
En Afrique, une multitude de demandes parviennent chaque jour à DBO Expert Maroc et SARL Envirostep : de Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Gabon, du Burkina Fasso… Notre principe est de développer la commercialisation avec un enfant du pays, qui dispose d’une distribution exclusive. Pour des ensembles d’habitations de moins 80 000 habitants le système proposé par « Advanced Enviro-Septic » est imbattable. Il ne nécessite ni pompes, ni machineries, ni produits, ni énergie, ni rien pour remplir sa fonction de traitement. Il fonctionne tout seul !
Dans les grandes villes, on fait communément appel à des stations d’épuration à boues activées. Une solution efficace, mais très énergivore et assez couteuse pendant tout le temps d’exploitation. Ce procédé concerne essentiellement les grandes villes et les grandes agglomérations. Il est pratiqué dans des endroits à forte concentration démographique, de plus de 100 000 habitants. En dessous de cette taille-là, le système n’est plus vraiment viable économiquement.
Vous intervenez donc en dessous de 100 000 habitants ?
Oui. Dès qu’on se situe au niveau péri-urbain ou rural, il devient inconcevable de voir l’État engager de gros investissements pour traiter des quantités d’eaux usées domestiques nettement inférieures à celles d’une grande agglomération. Le procédé « Advanced Enviro-Septic » apparaît alors comme étant la solution adéquate. Comme on le voit d’ailleurs en Amérique du Nord, et en Europe, en Belgique et en France notamment.
L’eau traitée est utilisée pour l’irrigation ?
Oui, c’est l’un des avantages de notre solution. Car, pour obtenir de l’eau réutilisable pour l’irrigation, par exemple à partir d’une station de traitement à boue activée, il est nécessaire de rajouter un traitement tertiaire. Cela reste très couteux en énergie, durant toute l’exploitation, et en pièces détachées. En fait, ce sont des projets qui consomment beaucoup de moyens financiers pour un résultat minime d’un point de vue qualitatif. Ils sont adaptés pour les grandes villes à gros budgets.
Pour les agglomérations de petite taille ou de taille moyenne, les zones rurales, les zones éparses, le système « Advanced Enviro-Septic » est aujourd’hui la solution idéale ! C’est d’ailleurs un système qui respecte en tout point les recommandations des deux derniers rapports des Nations Unies 2017 et 2018 relatifs à la gestion des ressources en eau dans le monde. Le premier, celui de 2017, recommande de privilégier une décentralisation des centres de traitement en ayant recours à des petites stations d’épurations pour réaliser ainsi une économie d’au moins 50 % en investissement de base et 25 % en exploitation. Le second rapport, celui de 2018, recommande quant à lui de recourir à des procédés naturels. Enviroseptic en est un par excellence, et qui fonctionne en toutes circonstances.
Le procédé est-il utilisé dans d’autres pays ?
Bien sûr !Le Procédé est agréé aux États-Unis, au Canada et en Europe, en Belgique et en France. Ce système est couramment utilisé en Amérique du Nord depuis l’année 2000 et compte plus de 150 000 installations dans ce continent et plus de 6 000 en Europe avec une défaillance proche de zéro. En France, nous procédons à la mise en œuvre de trois à quatre installations par jour en moyenne.
Comment s’effectue la diffusion de ce procédé en Afrique subsaharienne ?
Le développement du procédé au Canada se fait par le partage d’expérience et l’initiation des entreprises spécialisées dans le secteur de l’hydraulique à l’utilisation d’un tel système. Le tout se fait dans un esprit de partage de la connaissance et de réussite économique.
En Afrique, la stratégie serait plutôt d’adopter le principe de l’entrepreneuriat social et solidaire, dans le sens où il faut non seulement partager l’expérience avec de jeunes entreprises locales, mais aussi transmettre et inculquer le réflexe de préservation de l’environnement. Les populations étant destinées à recevoir ce type d’équipements sont dans la grande majorité rurales et situées en zones éparses. Il serait donc judicieux d’offrir cette expertise, qui reste dans l’absolue très simple à mettre en œuvre et à la portée de tout Africain. Enfin, il est dans les gènes de notre famille « ENVIRO-SEPTIC » de céder systématiquement la commercialisation du procédé à un enfant du pays.
Vous cherchez donc un représentant pour chaque pays d’Afrique ?
Oui, absolument. Il se chargera tout naturellement lui-même de développer les principes énoncés ci-dessus, dans son propre pays, de manière à en profiter lui-même et à faire profiter ses concitoyens des qualités de ce système.
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Contact : M. Habib Merabet, DBO Expert International
Mobile : + 212 661 400 375 ; email : hmerabet@dboexpert.com
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