L’Angola est surtout connu pour ses plages paradisiaques et ses secrets culinaires. Et pourtant, ce pays d’Afrique centrale est également un bastion de la faune sauvage notamment pour la municipalité méridionale de Rivungo. Immersion dans le parc national de Luengue-Luiana où règne une biodiversité luxuriante et unique sur le continent.
C’est l’un des espaces naturels les plus dynamiques que compte l’Angola. Le parc national de Luengue-Luiana ne cesse d’attirer les touristes, les chercheurs (biologistes, zoologistes et botanistes) et d’autres férus de la biodiversité provenant d’un peu partout à travers le monde. Ce sanctuaire de la faune et de la flore angolaise fait la fierté de la municipalitéméridionale de Rivungoe.
Une distance qui vaut le coup pour de nombreux touristes puisque le parc national de Luengue-Luiana est l’un des rares endroits en Afrique où les hyènes, les lions, les rhinocéros et l’hippopotame errent encore en toute liberté. Le site couvre une superficie de 42 000 km2 entre la forêt provinciale de Cuando Cubango et le fleuve Okavango à la frontière namibienne. Ces espèces animales sont contemplées par les visiteurs à travers des activités d’écotourisme telles que les randonnées et le safari.
S’agissant du potentiel floristique, Luengue-Luiana abrite une végétation de burkea, baikiaea, pterocarpus, erythrophleum et d’autres plantes incontournables dans l’industrie pharmaceutique. Toutefois, la tranquillité observée aujourd’hui dans le parc de Luengue-Luiana n’est que très récente.
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Il suffit de revisiter l’histoire de l’Angola, notamment la guerre civile (1975-2022) qui a dévasté les animaux sauvages particulièrement. La chasse excessive et le braconnage qui ont marqué cette période postindépendance restent de mauvais souvenirs pour les défenseurs de l’environnement, notamment pour African Parks. L’organisation de conservation de la nature a d’ailleurs signé un protocole d’accord en 2021 avec les autorités angolaises pour la réhabilitation, la gestion et le financement du parc national de Luengue-Luiana.
Benoit-Ivan Wansi
