Les 16 et 17 mai 2024, les chefs d’entreprises et de gouvernements de 73 pays étaient réunis à Kigali au Rwanda à l’occasion de l’Africa CEO Forum. La 11e édition de cet évènement considéré comme le « Davos africain » a permis aux 2 000 participants de mettre en perspective le rôle du secteur privé dans le processus de développement durable sur le continent.
En coulisses, certains dirigeants en ont profité pour détecter des talents, dénicher des projets ambitieux et même conclure des accords concrets. C’est le cas de Kanayo Awani, la vice-présidente exécutive de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) qui a signé une facilité de crédit d’une valeur de 50 millions de dollars avec la start-up de mobilité Spiro.
Le prêt devrait permettre l’expansion des motos électriques et les stations d’échanges de batteries de la jeune pousse qui opère au Rwanda et au Togo, entre autres. « La facilité de crédit de 50 millions de dollars améliorera considérablement nos capacités opérationnelles et nous aidera à étendre notre présence dans davantage de pays africains », explique Kaushik Burman, le PDG de Spiro.
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L’intérêt d’Afreximbank est sans doute de se positionner dans le financement de la mobilité verte qui n’intéresse pas encore assez les banques classiques. Et pourtant le marché des véhicules électriques très utile pour la transition vers le transport durable, devrait représenter jusqu’à 7 000 milliards de dollars d’économies d’ici à 2030 selon BloombergNEF (BNEF).
Benoit-Ivan Wansi