Le Kenya, qui ambitionne de devenir l’eldorado de la technologie en Afrique, abrite du 14 au 15 février 2024 la sixième édition de l’Africa Tech Summit (ATS). L’évènement technologique africain qui se tient tous les ans, réunira au Sarit Expo Centre de Nairobi plus de 1000 leaders technologiques, des opérateurs de réseaux mobiles, des institutions financières telles que la Société financière internationale (SFI) du groupe de la Banque mondiale ou l’Agence allemande de coopération internationale pour le développement (GIZ), des dirigeants, des organismes commerciaux, des entrepreneurs et des entreprises de premier plan,. Objectif : stimuler l’investissement et les affaires dans le secteur technologique africain.
Au menu de ces deux jours, des ateliers sur la croissance et des tendances mobiles en Afrique, les nouvelles opportunités dans les « FinTech », le Web3 et la finance décentralisée (DeFi), et sur la finance des technologies innovantes en faveur de la lutte contre le changement climatique. Si le continent africain pâtit de ce phénomène de manière disproportionnée, les risques ne sont pas moins importants. Entre chute de la productivité agricole, décès dus à la sécheresse, inondations, etc.
Entre 500 000 à 15 millions de dollars à lever par les start-up
L’Africa Tech Summit se veut également une vitrine pour les start-up en quête de financement et d’accompagnement pour se développer, à la fois en Afrique et au-delà. Plus de 250 candidatures ont été reçues de différents pays d’Afrique, et 10 startups ont finalement été sélectionnées, dans les domaines de la fintech, de l’agri-tech, du commerce électronique, du Web3 et de la « climate-tech ». Elles sont kenyanes, nigérianes, égyptiennes et ougandaises.
Les jeunes entreprises présenteront leurs solutions à un public d’experts de l’industrie, d’investisseurs et d’autres innovateurs les 14 et 15 février à Nairobi. Parmi elles, figure Node Bio, qui utilise la science végétale de pointe pour mettre au point un traitement des cultures qui combat efficacement les effets néfastes du changement climatique au Kenya.
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L’autre start-up climatique attendue à l’Africa Tech Summit est Peercarbon. L’entreprise kenyane de fintech climatique tire quant à elle parti de données granulaires sur les émissions et d’une technologie de pointe en matière de financement durable pour autonomiser les petites et moyennes entreprises (PME) africaines.
Les huit autres start-up retenues sont : Tausi App, Urbanet, Dukka, Bingtellar, Feegor, Regxta, FutureLink Technologies, Valu. Toutes espèrent lever des fonds à Nairobi, entre 500 000 et 15 millions de dollars.
Inès Magoum