Le 22 juin 2023 au Palais de l’Élysée, à Paris en France, 15 acteurs mondiaux constitués de Chefs d’État africains, des gouvernements, du secteur privé et de la société civile, ont annoncé six engagements. Ceux-ci visent à financer et à protéger les plus grandes réserves vitales de carbone et de biodiversité au niveau mondial. Ces engagements pris en marge du Sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial, s’inscrivent dans le prolongement du cadre mondial de la biodiversité de Kunmig-Montréal, visant à protéger 30% des terres et des mers d’ici à 2030.
C’est l’une des principales issues du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, tenu les 22 et 23 juin 2023 à Paris en France. Le président congolais Denis Sassou N’Guesso, le président gabonais Ali Bongo Ondimba, et le président colombien Gustavo Petro, trois chefs d’État engagés dans la protection des forêts, John Kerry, envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, le Sultan Al-Jaber, président désigné de la 28e Conférence des Nations unies sur le climat (COP28), la Banque mondiale, Razan Al-Mubarak, présidente de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Conservation International, la Fondation Rob Walton, le Bezos Earth Fund, la Fondation Moore, la Wildlife Conservation Society, la Fondation Minderoo et le Fonds public d’investissement d’Arabie saoudite, ont saisi la balle au bon.
En marge de ces assises de Paris, ces 15 acteurs mondiaux ont convenu de la nécessité de nouer de nouveaux partenariats pour permettre aux pays forestiers et à la communauté internationale de protéger et de financer les plus grandes réserves vitales de carbone et de biodiversité partout dans le monde. Réunis au Palais de l’Élysée à Paris le 22 juin 2023, ils ont annoncé six engagements, visant à protéger et à financer le capital naturel. Référence étant principalement faite aux trois grands massifs de forêts tropicales que sont l’Amazonie, le bassin du Congo en Afrique centrale et l’Asie du Sud-Est.
Une contribution additionnelle de 15 millions de dollars
Parmi les six engagements, celui de l’organisation américaine de protection d’animaux sauvages, Wildlife Conservation Society, consiste à verser une contribution de 15 millions de dollars américains. Ce montant s’ajoute aux 100 millions de dollars déjà annoncés au Sommet de Libreville par la France, Conservation International et la Fondation Rob Walton.
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Autre organisme américaine, Le Bezos Earth Fund et les bailleurs de fonds de l’initiative « Protecting Our Planet Challenge » se sont engagés à investir 5 milliards de dollars d’ici à 2030 pour soutenir la création, l’extension et la gestion d’aires protégées.
Ces engagements qui interviennent dans le prolongement du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, visent à protéger 30% des terres et des mers d’ici à 2030. Ils seront mis en œuvre en collaboration avec le Forest & Climate Leaders’ Partnership, qui est le Partenariat des dirigeants sur les forêts et le climat (FCLP), lancé lors de la COP26 par 26 pays et de l’Union européenne (UE).
Boris Ngounou