FSD Africa Investments (FSDAI), l’organe d’investissement de l’agence de développement financier FSD Africa accorde un prêt convertible de 1 million de livres sterling (environ 1,25 million de dollars) à Africa Climate Ventures (ACV). La société de capital-risque s’appuiera sur ce financement pour soutenir les start-up à fort impact sur le climat en Afrique.
Africa Climate Venture (ACV) enregistre un nouveau financement. Il s’agit d’un prêt convertible de 1 million de livres sterling (environ 1,25 million de dollars) accordé par FSD Africa Investments (FSDAI), l’organe d’investissement de l’agence de développement financier FSD Africa. La société de capital-risque, utilisera ce financement pour renforcer son soutien aux start-up vertes à fort impact sur le climat en Afrique.
« L’objectif est de créer un groupe d’entreprises climato-intelligentes sur le continent, afin de favoriser la participation aux marchés mondiaux du carbone », indique ACV. Cette initiative devrait contribuer de manière significative aux efforts d’adaptation et d’atténuation du changement climatique sur le continent.
La création des premières « licornes climatiques »
Car si l’Afrique n’émet que 4 % des gaz à effet de serre (GES), elle est soumise à plus de chocs que les autres continents et est la plus exposée aux effets du changement et de la variabilité climatiques. Pour favoriser la participation du continent aux marchés mondiaux du carbone, la société de capital-risque ACV, dirigée par l’entrepreneur climatique James Mwangi ambitionne également de créer les premières « licornes climatiques » d’Afrique.
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FSDAI, le programme régional financé par UK International Development et opérant dans plus de 30 pays avec son siège social au Kenya, se réjouit également de cette transaction qui représente « une étape remarquable dans la promotion de l’investissement climatique, la promotion des entreprises durables et le positionnement de l’Afrique en tant qu’acteur clé de l’économie climatique mondiale ». L’initiative vise aussi à stimuler la mobilisation de capitaux, la création d’emplois et la transition du continent vers un avenir plus vert et plus durable.
Inès Magoum
