Le Partenariat africain pour l’hydrogène (AHP) organise du 19 au 20 février 2020, une conférence sur l’hydrogène vert en Afrique. Cette rencontre verra la présence des acteurs du secteur, ainsi que les représentants de plusieurs gouvernements africains.
Quels sont les avancés dans l’utilisation de l’hydrogène vert en Afrique ? C’est l’une des questions qui seront à l’ordre du jour d’une conférence à Addis-Abeba, la capitale de l’Éthiopie. Cet évènement est organisé par le Partenariat africain pour l’hydrogène (AHP), une initiative multipartite formée des acteurs de l’industrie de l’hydrogène, des institutions financières et de certains utilisateurs de l’hydrogène vert.
Ce dernier présenterait aujourd’hui une solution considérée comme viable pour le stockage de l’électricité, un défi majeur dans l’exploitation des sources d’énergie renouvelable qui dépendent de la disponibilité des ressources naturelles comme les rayons du soleil pour une centrale solaire ou le vent pour un parc éolien. L’hydrogène vert est dans ce cas produit par électrolyse de l’eau en utilisant les excédents de la production électrique.
La conférence d’AHP recevra des acteurs du secteur et des représentants de l’Union africaine. Les gouvernements du Maroc, de l’Égypte, d’Éthiopie, de la Tanzanie ou encore d’Afrique du Sud enverront leurs représentants pour cette rencontre qui se tiendra du 19 au 20 février 2020. Au cours de cet évènement, les participants discuteront et voteront des « sujets cruciaux afin d’établir officiellement l’AHP. La deuxième partie de la conférence sera consacrée à la présentation des premiers projets et activités à grande échelle liés à l’hydrogène, à l’ammoniac et aux piles à combustible en cours sur le continent africain ».
La date de la première assemblée annuelle de l’AHP sera annoncée à la fin de la conférence d’Addis-Abeba.
Jean Marie Takouleu
