Africa 21 souhaite pérenniser les acquis de ses formations. Après avoir organisé du 14 au 16 octobre 2019 la première édition des « Journées des médias et du journalisme en Afrique », l’organisation genevoise annonce la mise sur pied d’un réseau de journalistes africains traitant des questions environnementales et climatiques.
L’échéance n’est pas encore connue, mais un réseau de journalistes africains traitant des sujets environnementaux et climatiques devrait bientôt être lancé. C’est ce qui ressort des toutes premières « Journées des médias et du journalisme en Afrique (JMJA) » qui se tenaient du 14 au 16 octobre 2019 à Genève en Suisse. Le futur réseau est constitué de journalistes ayant pris part aux JMJA, ainsi que d’autres journalistes africains ayant manifesté, ou qui manifesteront la volonté d’y adhérer. Avec le soutien des partenaires, les journalistes de ce réseau poursuivront le traitement de l’actualité liée à la protection de l’environnement et aux changements climatiques en Afrique.
Il s’agit d’une initiative portée par Africa 21. Elle vise notamment la viabilité des formations dispensées pendant les « Journées des médias et du journalisme en Afrique ». Pendant deux jours de travail, 14 journalistes venant d’Algérie, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de Madagascar, du Mali, du Maroc, du Niger, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, du Rwanda, du Sénégal, du Tchad et de la Tunisie ont été édifiés par des experts de l’Organisation météorologique mondiale et des agences de l’ONU. L’urgence climatique a ainsi été abordée sous plusieurs angles : les effets du changement climatique sur le continent africain en général, les données scientifiques liées à l’évolution du climat, les conséquences sociologiques et économiques des changements climatiques et les aspects politiques.
Après cette première, expérience, Africa 21, une sorte de think thank ou de lobby, pense déjà à la prochaine édition des JMJA. Elle ne concernera que les journalistes des pays d’Afrique anglophones.
Boris Ngounou