AFRIQUE : AIIM lève 80 M$ pour financer les infrastructures durables au sud du Sahara

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AFRIQUE : AIIM lève 80 M$ pour financer les infrastructures durables au sud du Sahara ©Evgeny_V/Shutterstock

L’African Infrastructure Investment Managers (AIIM) vient d’alimenter son fonds African Infrastructure Investment Fund 3 (AIIF3) de 80 millions de dollars pour financer les projets de développement durable en Afrique au sud du Sahara. Le fonds a déjà de nombreux actifs dans plusieurs secteurs, dont celui de l’électricité verte.

Les 80 millions de dollars mobilisés récemment par African Infrastructure Investment Managers (AIIM) sont destinés à alimenter son fonds African Infrastructure Investment Fund 3 (AIIF3) pour des investissements dans les infrastructures des secteurs de l’électricité, des transports et des infrastructures numériques en Afrique subsaharienne.

AIIM qui a déjà mobilisé 400 millions de dollars pour AIIF3 depuis l’avènement de la Covid-19 estime que ses fonds permettront de décupler ses actifs en Afrique. « Grâce à l’accent mis sur les opérations de taille moyenne avec des périodes de construction plus courtes, sept des actifs du portefeuille AIIF3 sont déjà opérationnels et fonctionnent conformément à leur thèse d’investissement initiale, et deux autres actifs devraient commencer leurs opérations commerciales au début de 2021, ce qui fera passer le fonds au stade de la rentabilité », indique le gestionnaire de fonds d’investissement basé au Cap en Afrique du Sud.

Le fonds AIIF3 a par exemple pris des participations au capital de trois des sociétés du portefeuille de Bboxx, à savoir Bboxx Kenya, Rwanda et RDC, par l’intermédiaire d’une société holding appelée Beyond Energy Investments. Sur ces trois marchés, Bboxx a déployé plus de 100 000 systèmes solaires domestiques et élargit actuellement son offre de produits pour y inclure d’autres services à valeur ajoutée comme la cuisson écologique à partir du biogaz.

Le fonds a aussi lancé AIIM Hydroneo, une coentreprise avec Hydroneo Afrique, une filiale de Mecamidi. Le but de la joint-venture est d’exploiter le potentiel hydroélectrique de l’Afrique, principalement grâce à des centrales au fil de l’eau, qui ont un impact environnemental et social moindre que les projets hydroélectriques à grande échelle.

Jean Marie Takouleu

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