Alors que ses liens avec le président ougandais Yoweri Museveni suscitent de la controverse au Sénégal, Akon annonce un nouveau projet de ville futuriste et durable en Ouganda. L’Akon City ougandaise. Le chanteur de RnB sénégalo-américain veut ainsi lancer un nouveau projet pharaonique en Afrique de l’Est. Le gouvernement ougandais, par la voie de son ministre des Terres, du Logement et du Développement urbain, Isaac Musumba, promet de mettre à disposition un terrain de près de 260 hectares pour la construction de cette ville futuriste.
Comme au Sénégal, l’économie de cette future smart city sera basée sur l’Akoin. Il s’agit d’une cryptomonnaie basée sur le protocole Stellar Consensus Protocol (SCP) et sur le jeton Akoin Utility qui exploite une technologie Atomic Swap afin de faciliter les échanges avec les autres principales crypto-monnaies, les monnaies alternatives de ses partenaires et les monnaies fiduciaires (comme le shilling ougandais, le franc CFA, le dollar ou l’euro, Ndlr).
La fin des travaux en 2036
« Nous aurons des professionnels que nous prévoyons d’envoyer en Ouganda et qui pourront former les locaux et je pense que l’une des choses qui nous manquent dans les pays comme l’Ouganda est l’accès à l’information et nous devons être correctement formés non seulement à la construction, mais aussi à la gestion et ensuite à l’entretien des propriétés », affirme Akon, de son vrai nom Badara Akon Thiam. Le chanteur prévoit d’achever la construction de l’Akon City ougandaise en 2036.
Le projet est encore à un stade embryonnaire, mais il suscite déjà beaucoup d’enthousiasme en Ouganda. Car, le développement de sa smart city sénégalaise est déjà bien avancé. Le projet est désormais dans sa phase de construction avec le contrat confié à KE International et Bakri & Associates Development Consultants. Akon City sera située près de Mbodième, un petit village côtier situé à l’ouest du Sénégal.
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La ville disposera des routes, d’un campus de l’hôpital des Hamptons, d’un centre commercial des Hamptons, de résidences, d’hôtels, d’un poste de police, d’une école, d’une décharge pour les déchets et d’une centrale solaire photovoltaïque pour alimenter l’ensemble.
Jean Marie Takouleu