Parmi les investisseurs qui alimentent le nouveau Africa Renewable Energy Fund II (AREF II) figure Swedfund, l’institution financière du gouvernement suédois ; CDC Group du gouvernement britannique ; CDP ou encore le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (Sefa) de la Banque africaine de développement (BAD). Proparco, la filiale du groupe de l’Agence française de développement (AFD) a également participé à la première mobilisation financière d’AREF II. Le nouveau fonds est également alimenté par la Société néerlandaise de financement du développement (FMO), ainsi que le Fonds pour les technologies propres (CTF) qui fait partie du Fonds d’investissement climatique (CIF).
Ces institutions financières, très actives pour la plupart dans les énergies renouvelables en Afrique, ont mobilisé 130 millions d’euros pour AREF II. Les fonds sont destinés au financement des énergies propres, notamment les projets éoliens, solaires, l’hydroélectricité au fil de l’eau ainsi que le stockage. Selon le gestionnaire de fonds Berkeley Energy, l’objectif d’AREF II est d’atteindre 300 millions d’euros pour contribuer au déploiement des énergies renouvelables en Afrique.
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« Avec des taux de croissance démographique élevés et un PIB (produit intérieur brut) en hausse, la demande en électricité de l’Afrique subsaharienne devrait plus que doubler d’ici à 2040, ce qui nécessitera des investissements d’environ 100 milliards de dollars par an dans les infrastructures du secteur de l’électricité. AREF II est prêt à saisir cette opportunité de marché en soutenant des projets de taille moyenne connectés au réseau, généralement entre 10 et 100 MW chacun », explique Proparco qui a alimenté le nouveau fonds à hauteur de 15 millions d’euros.
Pour Berkeley Energy, AREF II aura un impact significatif et mesurable au niveau régional et local, grâce à la fourniture d’une énergie propre et accessible, tout en générant un développement économique local substantiel et des opportunités d’emploi grâce aux projets d’infrastructure. Le nouveau fonds fait suite à AREF qui a participé au développement de plusieurs projets en Afrique, notamment dans la géothermie, le solaire et l’hydroélectricité.
Jean Marie Takouleu