La Société financière internationale (SFI), la filiale du groupe de la Banque mondiale accorde un prêt de 30 millions de dollars à Averda. L’entreprise libanaise s’en servira pour financer le recyclage des déchets solides en Afrique et au Moyen-Orient.
Les financements en direction d’Averda se multiplient. Depuis début 2022, deux demandes de prêts de l’entreprise libanaise ont déjà été approuvées. Le deuxième financement a été débloqué récemment par la Société financière internationale (SFI) le 26 mai 2022. La valeur de l’enveloppe est de 30 millions de dollars. « Il s’agit de notre premier financement dans le secteur privé de la gestion des déchets en Afrique et au Moyen-Orient », indique la SFI.
Selon la filiale du groupe de la Banque mondiale responsable du financement du secteur privé, le prêt accordé à Averda s’aligne sur le Plan d’action sur le changement climatique du groupe de 2021-2025, qui vise à stimuler le financement climatique des pays en développement. Averda s’appuiera donc sur le financement de 30 millions de dollars pour améliorer la gestion des déchets. L’entreprise prévoit notamment de réduire la quantité de déchets mis en décharge tout en augmentant les volumes compostés, recyclés et transformés en énergie au Maroc et en Afrique du Sud.
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Dans un récent rapport, la Banque mondiale estime que la production de déchets devrait tripler en Afrique subsaharienne et doubler en Afrique du Nord au cours des prochaines années. Averda veut ainsi accompagner le Maroc et l’Afrique du Sud dans le développement de l’économie circulaire, ainsi que la protection de l’environnement et la santé humaine.
En février 2022, la Société américaine de financement du développement international (DFC) a manifesté son intérêt pour le travail d’Averda en lui accordant un financement. Le prêt de 45 millions de dollars servira à construire de nouvelles usines de recyclage des déchets plastiques dans les différents pays où la société opère en Afrique, ainsi qu’en Inde. Les produits issus de ces installations seront revendus aux industries qui pourront les réutiliser comme matière première secondaire.
Inès Magoum