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AFRIQUE : Berne signe un chèque de 75 M$ pour les infrastructures durables

AFRIQUE : Berne signe un chèque de 75 M$ pour les infrastructures durables © Nova Photo Works/Shutterstock

Plusieurs pays en développement bénéficieront d’un financement de 75 millions de dollars de la Confédération suisse. Ce financement est alloué au Private Infrastructure Development Group (PIDG), un groupe qui investit dans les infrastructures durables en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et du Sud-Est. Cette institution financière opère par le biais de sociétés d’investissement à l’instar d’InfraCo Africa.

Ces dernières années, l’entreprise basée à Londres au Royaume-Uni a multiplié son investissement dans la production d’énergie solaire à grande échelle au Malawi, en Guinée, au Tchad ou encore au Kenya. InfraCo Africa appuie également l’électrification via les systèmes solaires décentralisés en République démocratique du Congo (RDC), au Rwanda et en Sierra Leone. Toujours dans son portefeuille de projets financés figurent des aménagements hydroélectriques en Sierra Leone, en Tanzanie, en Zambie ou encore au Mozambique.

Des investissements dans les énergies renouvelables

La société dirigée par Gilles Vaes s’est également illustrée ces dernières années par son appui au développement de l’énergie géothermique en Éthiopie, la mobilité écologique en Ouganda et au Kenya, et même le développement de l’agriculture irriguée sur un continent confronté à la sécheresse en partie à l’origine de l’insécurité alimentaire.

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Le PIDG est également actif en Afrique à travers l’Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF), un fonds d’investissement géré par la société Ninety One et dédié aux infrastructures. Le groupe dispose même de sa propre société de garantie GuarantCo qui a soutenu la construction d’infrastructures de base en Afrique, notamment la centrale solaire photovoltaïque de Kita (50 MWc) au Mali et celle d’Ambatolampy (40 MWc) à Madagascar.

Selon le gouvernement suisse, l’investissement de 75 millions de dollars dans le PIDG est conforme à son engagement avec le secteur privé dans la stratégie de coopération internationale 2021-2024 pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Ce financement « est par ailleurs en phase avec trois critères définis dans cette stratégie, qui vise : à offrir aux populations des pays en développement un accès aux services essentiels, à prendre en considération les intérêts à long terme de la Suisse en matière de protection du climat et les opportunités pour ses entreprises dans le domaine des technologies vertes et à faire valoir la valeur ajoutée de la Suisse, en tant que pôle reconnu de financement durable et innovant pour les ODD dans les pays en développement », indique le Conseil fédéral suisse.

Jean Marie Takouleu

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