Comment faciliter la collaboration entre les membres de l’alliance Communications, plaidoyer et opportunités politiques et de sensibilisation pour le caca (Capoop). C’est l’une des questions auxquelles répond la récente initiative de cette alliance dont le siège se trouve à Dakar au Sénégal. La nouvelle plateforme qui vient de voir le jour permettra aux membres et aux partenaires de partager les ressources et les meilleures pratiques, de consolider les connaissances et de présenter les solutions innovantes pour améliorer l’assainissement sur le continent africain.
Selon la Capoop, la nouvelle plateforme fournira une série d’outils et de ressources sur mesure et conviviale pour catalyser le travail des principaux professionnels de l’assainissement travaillant notamment sur la gestion des boues fécales et l’assainissement sans égouts en Afrique.
Répondre aux besoins de l’Afrique en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène
« L’amélioration de l’accès à un meilleur assainissement et à une meilleure hygiène sur tout le continent est l’un des plus grands défis de l’Afrique, mais nous savons que nous sommes plus forts lorsque nous travaillons ensemble. Grâce à cette nouvelle plateforme en ligne, nous pourrons partager nos connaissances et notre expertise, ce qui permettra aux membres du Capoop de mieux comprendre les défis et les opportunités que nous avons pour améliorer l’assainissement sur le continent », explique Yacine Djibo, le fondateur et le directeur exécutif de Speak Up Africa, une plateforme dédiée au développement durable en Afrique et un membre de l’alliance Capoop.
L’idée d’une plateforme en ligne pour le partage des connaissances et l’expertise en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène entre experts en Afrique, s’inscrit dans le cadre des objectifs de la Capoop. L’alliance vise à assurer l’accès à un assainissement et à une hygiène adéquats et équitables pour tous, et à mettre fin à la défécation en plein air d’ici à 2030.
Pour le moment, une personne sur trois vit sans installations sanitaires en Afrique. Selon l’alliance Capoop, jusqu’à 75 % de la population ouest-africaine éprouve ce besoin. Pour ce qui est de l’accès à l’eau potable, l’Organisation des Nations unies (ONU) indique dans son dernier rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau que 2 milliards de personnes n’ont pas une source d’approvisionnement en eau sûre dans le monde. À en croire l’organisation, la moitié de ces personnes se trouve sur le continent africain.
Jean Marie Takouleu