Les gardes forestiers de la sous-région Afrique centrale seront mieux outillés pour assurer la conservation des aires protégées. Les écogardes bénéficieront bientôt d’une formation au respect des droits humains et de l’éthique dans la gestion des aires protégées, dont la forêt du bassin du Congo, l’un des plus importants massifs de forêts tropicales continues et la deuxième plus grande forêt pluviale de la planète. L’initiative provient du Réseau des institutions de la formation forestière et environnementale d’Afrique centrale (Riffeac), un regroupement de 23 institutions de formation de la sous-région d’Afrique centrale spécialisées dans le développement des compétences et des structures nécessaires à la gestion conjointe et durable des ressources environnementales.
Les participants à cette formation viendront de neuf pays de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), l’instance d’orientation, de décision et de coordination des actions et des initiatives sous-régionales en matière de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers pour son espace de référence. Les pays concernés sont : le Congo, le Gabon, le Cameroun, le Burundi, la République centrafricaine (RCA), la République Démocratique du Congo (RDC), le Rwanda et la Guinée équatoriale. Le module de formation portera sur les bases de réflexion relatives au respect des droits humains et à l’éthique dans la gestion des aires protégées. Il sera élaboré par un consultant.
Pour recruter des formateurs, un appel à candidatures a été lancé le 11 février 2020 par le Riffeac et le Service forestier américain (USFS-IP), avec l’appui du Programme régional pour l’environnement en Afrique centrale (Carpe). Il s’agit d’un programme financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid).
Les candidatures devront être déposées au plus tard le 15 avril 2020
Les candidats intéressés par la formation à la conservation des aires protégées ont jusqu’au 15 avril 2020 pour se manifester. Le futur consultant devra être titulaire d’un diplôme de masters en Sciences forestières, environnementales ou d’un diplôme équivalent. L’intéressé devra disposer de bonnes connaissances en gestion durable des ressources naturelles et en conservation de la biodiversité, détenir une expérience de travail dans les programmes ou les projets relatifs au domaine forestier et visant la gestion durable des ressources naturelles. Le candidat devra aussi avoir une expérience de travail avérée en technique d’élaboration des programmes de formations professionnelles et universitaires. Le consultant devra par ailleurs avoir au moins 8 ans d’expérience en matière de formation et de renforcement des capacités, en plus d’être doté d’une bonne capacité d’analyse et de rédaction des documents techniques et universitaires. Le candidat devra enfin être capable de travailler dans un environnement multidisciplinaire.
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Inès Magoum