Le Conseil de concertation pour l’approvisionnement en eau et l’assainissement (WSSCC) vient de rejoindre l’appel à l’action mondiale pour l’eau et l’assainissement. Le projet a été initié en réponse à la pandémie du coronavirus.
« Tant qu’il n’y aura pas de vaccin ou de traitement contre le Covid-19, il n’y aura pas de meilleur remède que la prévention », soulignait la plateforme mondiale SWA (Sanitation and Water for All), dédiée à la réalisation de l’objectif 6 du développement durable, qui vise à assurer l’accessibilité et la gestion durable de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène pour tous. Dans sa déclaration, publiée le 14 mai 2020, le lavage des mains à l’eau et au savon était présenté la meilleure arme pour combattre le virus. Cependant, cette opération nécessite l’accès à l’eau courante en quantité suffisante.
Pour ce faire, les chefs d’États, de gouvernements et les chefs des agences des Nations unies, les institutions financières internationales, la société civile, le secteur privé, la recherche et l’apprentissage d’Afrique et d’ailleurs se sont récemment mobilisés autour d’un appel pour agir en priorité sur les questions de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène en réponse au coronavirus. Le Conseil de concertation pour l’approvisionnement en eau et l’assainissement (WSSCC), également connu pour devenir le Fonds pour l’assainissement et l’hygiène d’ici à 2021, un fonds mondial et évolutif destiné à soutenir efficacement les plus pauvres et les laissés-pour-compte de la planète afin de réaliser l’objectif de développement durable (ODD) relatif à l’assainissement et à l’hygiène, vient de s’associer aux signataires pour souligner sa conviction que la prise de décision par les gouvernements, en collaboration et avec de multiples parties prenantes, conduit à des solutions plus efficaces et plus durables. « En nous joignant à cet appel vital et opportun, nous soulignons la nécessité d’un Fonds mondial et évolutif qui puisse s’attaquer efficacement à la crise de l’assainissement et de l’hygiène grâce à une approche transformatrice et à long terme », déclare Hind Khatib-Othman, la présidente exécutive du WSSCC.
« Nous exhortons les dirigeants mondiaux à accroître les investissements dans l’assainissement, l’hygiène et la santé menstruelle par le biais du nouveau Fonds pour l’assainissement et l’hygiène », ajoute-t-elle.
Les signataires s’engagent à atteindre cinq objectifs
WSSCC et les autres signataires se sont engagés à permettre aux populations d’accéder à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène et à éliminer les inégalités (ne laisser personne en arrière, prendre soin des personnes atteintes du Covid-19). Objectif : travailler également en collaboration avec toutes les parties prenantes de manière coordonnée pour améliorer les services d’eau et d’assainissement afin de protéger les populations contre la pandémie.
Toujours dans le cadre de cette action mondiale, les signataires veilleront à ce que les systèmes d’eau et d’assainissement soient résistants et durables pour protéger la santé humaine et pour soutenir les systèmes de santé nationaux. Ils donneront aussi la priorité à la mobilisation de fonds pour soutenir les pays dans leur réponse à cette crise en fournissant des solutions à long terme pour l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène pour tous.
Les chefs d’États, de gouvernements et les chefs des agences des Nations unies, les institutions financières internationales, la société civile fourniront enfin des informations précises, transparentes et rationnelles, fondées sur des faits scientifiques et accessibles à tous.
Inès Magoum