La start-up BasiGo décroche 3 millions de dollars auprès de l’entreprise japonaise CFAO pour accélérer la fabrication et les livraisons de ses autobus électriques au Kenya et au Rwanda.
C’est un nouveau départ pour la start-up de mobilité BasiGo. Elle vient de décrocher 3 millions de dollars auprès de Corporation For Africa & Overseas (CFAO), une entreprise spécialisée dans la distribution automobile et l’énergie. À travers ce financement, la filiale du groupe japonais Toyota Tsusho renouvelle son engagement à soutenir l’expansion des autobus électriques de BasiGo en Afrique de l’Est.
L’investissement appuyé par la société de capital-risque Mobility54 permettra à la jeune pousse d’accélérer la fabrication et la livraison de ses nouveaux engins, très demandés au Kenya et au Rwanda. « Nos autobus électriques ont déjà fait des progrès significatifs, avec plus de 1,5 million de kilomètres parcourus, 2,1 millions de passagers transportés et 680 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre (GES) réduites depuis ce mois-ci (mars 2024, Ndlr) », indique la start-up BasiGo dirigée par Jit Bhattacharya.
La décarbonation des transports en ligne de mire
La volonté de CFAO d’accompagner la décarbonation des transports sur le continent n’est pas surprenante quand on sait que l’entreprise s’est engagée depuis quelques années dans une démarche de neutralité carbone visant à réduire de 50 % ses émissions de CO2 d’ici à 2030. Pour y parvenir, elle a intégré des voitures électriques dans ses showrooms eux-mêmes alimentés par des panneaux solaires photovoltaïques.
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Des approches écoresponsables qui devraient encourager les conducteurs africains à acheter le moins possible les véhicules à combustion à l’origine de la pollution. Ayant bien compris cela, des fabricants et des assembleurs tels que BasiGo élargissent leurs flottes. En la matière, la start-up propose à sa clientèle (chauffeurs de transport public) ses modèles « K6 » de 25 places et « E9 Kubwa » (54 places) dans lequel on a vu circuler récemment le président kenyan William Ruto.
Benoit-Ivan Wansi