Geothermal Risk Mitigation Facility (GRMF) met à la disposition de sept projets géothermiques en Afrique de l’Est un financement de 28 millions de dollars. Situés dans trois pays différents, ces projets ont été sélectionnés parmi les neuf encore en lice au cinquième tour de l’examen des demandes de subventions de GRMF.
Le marché de la production d’énergie géothermique est très dynamique actuellement dans la plupart des pays de la vallée du Rift en Afrique de l’Est. C’est ce qui explique qu’au cinquième tour de l’examen des demandes de subvention de Geothermal Risk Mitigation Facility (GRMF), sept projets ont finalement été retenus par cet organisme chargé de la promotion de l’énergie géothermique en Afrique de l’est. Ils sont situés en Ouganda, en Tanzanie, et en Éthiopie.
Cette décision fait suite à un appel à manifestations d’intérêt lancé le 26 mars 2018. Pendant l’atelier de préqualification, qui a eu lieu le 4 juin 2018, neuf projets étaient encore en lice. Finalement, seuls sept d’entre eux recevront un financement, pour un total de 28 millions de dollars. Cet argent servira à mener des études de surface et des programmes de forage.
Les projets de géothermie déjà en cours
Parmi les projets sélectionnés par la GRMF, plusieurs ont connu des avancées considérables sur le terrain. C’est le cas du projet géothermique de Buranga en Ouganda. Les premiers forages ont déjà eu lieu et sont menés par l’entreprise Gids Consult. La société kenyane détient une licence d’exploitation dans la zone. Elle aimerait y construire une centrale géothermique d’une capacité de 100 MW. Le coût de ce projet est estimé à 42 millions de dollars.
L’autre projet, qui a connu un développement concret, se trouve à Éthiopie. Situé à Tulu Moye dans le sud du pays, il est mené par TM Geothermal Operations Private Limited Company (TMGO), une société spécialisée dans l’exploitation d’énergie géothermique en Éthiopie. Elle a confié les travaux sur le terrain à Delphos International, une entreprise américaine dont le siège se trouve à Washington DC. En septembre 2018, l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA) a accordé un prêt de 1,1 million de dollars pour l’étude de faisabilité de la première phase du projet. Mais l’ensemble des travaux nécessiteront un investissement total de 2 milliards de dollars, pour une production totale de 520 MW. Le gouvernement éthiopien voudrait que le projet soit mené par phase de 50 MW. La première phase du projet devrait être livrée d’ici 2021. À suivre donc…
Jean Marie Takouleu
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.