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AFRIQUE DE L’EST : la banque TDB financera plusieurs projets d’énergies renouvelables

AFRIQUE DE L’EST : la banque TDB financera plusieurs projets d’énergies renouvelables©Jose Arcos Aguilar/Shutterstock

Plusieurs producteurs indépendants d’électricité (IPP) sont en pourparlers, en ce moment même, avec la Trade and Development Bank (TDB), une banque commerciale appartenant aux États membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa), à la Banque africaine de développement (BAD) et à la Chine. L’institution financière dispose de plus de 5,2 milliards d’actifs sur le continent africain (2017).

« Nous cherchons à financer des projets d’énergies renouvelables, afin d’accroître notre portefeuille énergétique, en mettant l’accent sur l’énergie géothermique, solaire, éolienne et hydroélectrique », a indiqué Michael Awori, directeur des opérations de prêts à TDB. Et d’ajouter que les fonds actuellement disponibles proviennent d’Exim Bank of China.

La TDB a déjà dans son viseur, des projets géothermiques, notamment au Kenya. C’est le cas de Menengai, situé dans la vallée du Rift à l’ouest du pays ; développé séparément par trois IPP, et qui disposera de 105 MW. Il s’agit de Sosian Energy, Orpower Twenty Two et Quantum Power East Africa. Le projet le plus avancé est celui de Sosian Energy.

Il en a confié la réalisation à l’entreprise chinoise Kaishan Renewable Energy Development, une filiale de Zhejiang Kaishan Compressor. L’entreprise forera des puits géothermiques et installera des conduits qui serviront à transporter la vapeur, pour faire tourner les turbines de la centrale géothermique. Ce projet permettra de produire 35 MW d’électricité. Les IPP qui développent le projet géothermique de Menengai ont signé un contrat d’achat d’électricité (CAE) avec Kenya Power (KPLC), l’entreprise qui assure le service public de l’électricité.

Orpower Twenty Two, Quantum Power East Africa et Sosian Energy, bénéficient d’un programme de financement des concessions géothermiques, mis en place par le gouvernement kenyan, en vue d’accroître les flux d’investissement des bailleurs de fonds, tels que la Banque africaine de développement (BAD), ou la Banque mondiale, afin de soutenir les projets de développement d’infrastructures et de production d’énergies renouvelables. La proposition de financement de TDB tombe donc à point nommé.

Jean Marie Takouleu

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