Pendant au moins trois ans, Sistema.bio fournira ses biodigesteurs « à des prix abordables » aux petits et moyens exploitants agricoles et laitiers en Afrique de l’Est. La société basée à Mexico au Mexique vient d’obtenir un nouveau financement de 1,2 milliard de shillings kenyans (environ 10 millions de dollars) de la société d’intérêt public Native. L’entreprise basée dans le Vermont aux États-Unis d’Amérique soutient les sociétés innovantes œuvrant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et les solutions climatiques.
Ainsi, le financement de Native permettra d’amortir le coût d’achat des biodigesteurs Sistema.bio par les petits et moyens exploitants agricoles et laitiers en Afrique de l’Est, passant de 70 000 shillings kenyans (près de 577 dollars) à 35 000 shillings kenyans (plus de 288 dollars) l’unité. Les bénéficiaires pourront verser 2 000 shillings (près de 16,5 dollars) à Sistema.bio chaque mois pendant deux ans. Ces équipements seront déployés au Kenya, en Ouganda et au Rwanda.
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Les petits et moyens exploitants agricoles et laitiers du Kenya, de l’Ouganda et du Rwanda utiliseront les biodigesteurs pour convertir leurs ordures (déchets agricoles et bouses de vaches) en biogaz, en biofertilisant et en combustible de cuisson pour les ménages. L’objectif de Sistema.bio est de contribuer à réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) et le méthane dans ces trois pays. Ces gaz sont en grande partie responsables du réchauffement de la planète.
Le programme de trois ans permettra également de réduire la pollution de la nappe phréatique par les déchets ainsi que la coupe du bois pour la conversion en bois de chauffage ou en charbon de bois.
Sistema.bio obtient ainsi son deuxième financement depuis le début de l’année 2022. Quelques mois plus tôt, le gestionnaire de fonds KawiSafi Ventures, basé au Kenya s’est joint à d’autres entreprises pour investir 15,6 millions de dollars dans la société kenyane afin de soutenir son expansion. Outre le Kenya, Sistema.bio est présent sur les marchés du Mexique, de la Colombie et de l’Inde.
Inès Magoum