Deux projets d’énergies renouvelables ont été retenus en Afrique de l’ouest via un mécanisme mis en place conjointement par le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement (ADFD) et l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena). Le fonds émirati a précisé que ces projets étaient situés au Togo et au Liberia.
Pour le cas du Togo, les autorités vont recevoir 15 millions de dollars. Cette somme est destinée à financer la construction d’un parc solaire de 30 MW. Selon l’ADFD, le projet vise à fournir une énergie propre et fiable à environ 700 000 clients, des ménages et des petites entreprises. Il permettra également de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 9 200 tonnes par an. Il s’agit d’un projet ambitieux pour le gouvernement du Togo qui s’est donné pour objectif de produire 200 MW d’énergies renouvelables (donc 100 MW de solaire) d’ici 2020.
Un projet hydroélectrique au Liberia
« Les projets sélectionnés cette année contribueront à la réalisation des objectifs nationaux en matière d’accès à l’énergie et transformeront des vies. Ils fourniront des sources d’énergies renouvelables rentables pour contribuer à réduire la pauvreté, permettre des activités génératrices de revenus et fournir de l’électricité aux établissements de soins de santé et aux écoles, ce qui créera des emplois, autonomisera les femmes et renforcera les communautés locales », a déclaré Adnan Z. Amin, actuel directeur général d’Irena.
L’autre pays concerné par le prêt de l’ADFD est le Liberia. L’institution financière des Émirats arabes unis a décidé d’y investir 8 millions de dollars. Ils serviront à financer la construction d’un barrage hydroélectrique sur la rivière Gee, située à l’Est du pays. Le projet de permettra de fournir 2,5 MW. Une quantité d’énergie suffisante pour alimenter 30 000 personnes, selon l’ADFD.
Jean Marie Takouleu