Le groupe américain Preferred Hotel emboite le pas de la transition écologique et lance « Beyond Green », une marque d’hospitalité respectueuse de l’environnement. Dans un premier temps, 24 hôtels, dont 10 en Afrique ont reçu le label « Beyong Green ». Ces établissements sont situés au Botswana (le Wilderness Safaris DumaTau Camp, Wilderness Safaris Mombo Camp et le Xigera Safari Lodge), en Namibie (le Beyond Sossusvlei Desert Lodge et le Wilderness Safaris Hoanib Skeleton Coast Camp), au Kenya (le Beyond Bateleur Camp), en Tanzanie (le Beyond Mnemba Islande), en Afrique du Sud (le Bushmans Kloof) au Rwanda (le Wilderness Safaris Bisate Lodge), au Zimbabwe (Le Wilderness Safaris Linkwasha Camp).
Les hôtels « Beyond Green » s’engagent à respecter les trois piliers clés du tourisme durable, à savoir appliquer des pratiques respectueuses de l’environnement qui vont au-delà de l’essentiel, protéger le patrimoine naturel et culturel, et contribuer au bien-être social et économique des communautés locales. « La pandémie a déjà rendu les voyageurs plus conscients de l’impact de leurs choix et, quand ils se remettront à voyager, ils voudront plus d’expériences qui ont du sens », explique Lindsey Ueberroth, le PDG du Preferred Hotel Group.
Fondée en 1968, Preferred Hotels rassemble 735 établissements hôteliers à travers le monde. Le lancement de son label écologique fait suite au rachat, en février 2020, de Beyond Green Travel, une société de conseil dans le tourisme durable fondée par Costas Christ, un des pionniers de l’écotourisme. « Nous assistons aujourd’hui à une évolution dans la façon de voyager, et non à une tendance passagère. Bien que l’on ait tendance à considérer la durabilité comme le dernier mot à la mode dans le monde du voyage, ses racines sont en effet anciennes et profondes » affirme Costas Christ.
Le label hôtelier « Beyond Green » répond ainsi aux appels lancés en 2020 par l’Organisation des Nations unies (ONU) et le Fonds mondial pour la nature (WWF). Pour ces deux organisations, si une reprise « verte » est réellement mise en œuvre dans le monde à la suite de la pandémie du coronavirus, cela pourrait faire chuter les émissions de CO2 à des niveaux largement compatibles avec l’objectif d’un réchauffement de moins de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle.
Boris Ngounou