Selon le représentant régional du Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) pour les États arabes, la protection des écosystèmes notamment les zones humides, les forêts et les systèmes agroécologiques est essentielle en Afrique du Nord. Erfan Ali s’est exprimé dans le cadre d’un atelier de formation portant sur la capacité des villes du Maghreb et du Moyen-Orient à faire face aux impacts du changement climatique.
L’évènement organisé récemment en Jordanie par l’ONU-Habitat et le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) a permis de passer en revue l’état de la biodiversité, de l’alimentation et des ressources en eau notamment au Maroc, en Algérie, en Libye, en Égypte et en Tunisie.
Ces pays d’Afrique du Nord se sont engagés à intégrer les objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies dans leurs politiques publiques. Il a été aussi question de financement climatique à travers l’annonce de la création prochaine d’un fonds régional de résilience climatique. L’initiative intervient au moment où la plupart de ces pays ont engagé de nombreux projets dans le cadre de leur transition écologique.
Lire aussi-MAROC : la pollution atmosphérique coûte 1 Md€ et 5 000 décès chaque année
Les principaux centres urbains d’Afrique du Nord serviront de tremplin à ces processus nationaux, martèle Tarek El-Khoury. Pour le coordonnateur régional du Pnue pour l’Efficacité des ressources, la Consommation et la Production durables en Asie occidentale, « les approches écosystémiques de l’adaptation sont solides et efficaces pour réduire la vulnérabilité des communautés urbaines au changement climatique ».
Benoit-Ivan Wansi