La compagnie minière sud-africaine AngloGold Ashanti veut réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2030, soit l’équivalent de 1,4 million de tonnes équivalent CO2. L’entreprise spécialisée dans l’extraction aurifère émettra prochainement une obligation verte d’une valeur de 250 millions de dollars.
Le produit des obligations servira au financement des projets d’énergies renouvelables (solaire et éolien) pour alimenter son usine principale à Johannesburg ainsi que ses nombreuses mines d’or à l’instar de Tau Tona et de Dreinfontein dans la province du Gauteng en Afrique du Sud, de Siguiri en Guinée, de Sadiola Hills dans la région de Kayes au Mali ou encore la mine d’or à ciel ouvert (et souterraine) d’Obuasi dans le sud du Ghana.
« AngloGold Ashanti est parée pour améliorer sa valeur et sa durabilité. Une étude de préfaisabilité a été lancée à la mine de Cuiaba au Brésil pour confirmer les avantages du remplacement de la flotte mobile par des véhicules électriques à batterie. Nous travaillerons également avec Sandvik afin de tester un système de transport durable pour l’exploitation souterraine à la mine de Sunrise Dam en Australie », explique Alberto Calderon, le directeur général d’AngloGold Ashanti.
Lire aussi-AFRIQUE DU SUD : Redefine émet une obligation verte de 85 M$ pour les bâtiments verts
Ce green bond axé sur l’efficacité énergétique contribuera à terme à la neutralité carbone escomptée par le groupe à l’horizon 2050. En Afrique du Sud, le recours d’AngloGold Ashanti aux énergies propres contribuera à l’accélération du développement durable notamment à travers la création d’emplois verts et la réduction de la pollution atmosphérique exacerbée par le secteur industriel.
Benoit-Ivan Wansi