En Afrique du Sud, le constructeur chinois de véhicules électriques Eleksa EV lance CityBug. Ce modèle déjà commercialisé en Asie coûtera localement 230 000 rands (environ 15 000 de dollars).
C’est une voiture compacte à deux portières pouvant accueillir quatre personnes et pesant environ 450 kg. « CityBug », modèle électrique du fabricant chinois Eleksa est déjà exposé dans son show-room de Prétoria en Afrique du Sud.
Mesurant 2 960 mm de long, 1 480 mm de large sur une hauteur de 1 520 mm, CityBug est équipé d’une batterie de 9 kWh, d’un moteur électrique de 4 kW qui donne au véhicule électrique une autonomie de 100 km sur une seule charge, permettant une vitesse de pointe d’environ 60 km/h.
À l’assaut du marché local
Déjà commercialisé sur les marchés internationaux notamment en Allemagne, en Espagne, en Uruguay et au Royaume-Uni, le CityBug devance les futures voitures électriques qu’Eleksa EV envisage de produire à l’instar du petit bakkie, une camionnette de livraison et un petit SUV familial. L’entreprise recherche d’ailleurs des investisseurs et détaillants pour faire décoller sa flotte commerciale. Une stratégie qui permettra au constructeur chinois d’avoir une part importante dans le marché local en Afrique du Sud, cinq ans seulement après ses premiers pas.
Lancée en 2016, la jeune pousse sud-africaine de Phillip Geyser spécialisée dans les solutions de mobilité écologique a déjà mis en circulation des vélos, scooters et VTT baptisés Impi et E-nova.
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Plusieurs constructeurs automobiles assemblent et fabriquent des voitures à combustion en Afrique du Sud. C’est le cas des japonais Toyota, Nissan, Isuzu ou encore l’américain Ford. Le gouvernement sud-africain tend à favoriser le développement du marché des voitures électriques avec des licences déjà accordées à BMW, Nissan, et Volkswagen. À en croire l’Association nationale des constructeurs automobiles d’Afrique du Sud (Naamsa) en 2019, le secteur de l’automobile secteur représentait 7 % de l’économie sud-africaine.
Benoit-Ivan Wansi