En Afrique du Sud, les propriétaires de bâtiments prennent de plus en plus en compte le critère de durabilité dans la mise en œuvre de leurs projets immobiliers. Pour la seule année 2021, le Green Building Council South Africa (GBCSA) annonce la certification de 140 propriétés comme « bâtiments écologiques ». Pour GBCSA, les avantages environnementaux et financiers des 140 édifices ne sont plus à démontrer.
Pour juger du caractère vert de ces bâtiments, GBCSA s’est appuyé sur trois outils différents selon le type d’infrastructures. Le premier outil, « Green Star », attribue des points dans neuf catégories à savoir, la gestion du projet (de sa phase d’initiation à son inauguration), qualité de l’environnement intérieur (méthode d’utilisation du chauffage, de la climatisation, de l’éclairage et des polluants de l’air) , type d’énergie préconisée, la mobilité, la consommation d’eau, les émissions de gaz à effet de serre (GES) sur le site, les technologies utilisées, l’impact socio-économique du projet, etc.
Lire aussi – AFRIQUE DU SUD : 40 bâtiments de Redefine certifiés Green Star EBP, une première
Le deuxième outil utilisé par GBCSA est baptisé « Edge ». Il s’agit d’une plateforme logicielle en ligne simple et conviviale d’évaluation des bâtiments écologiques. La norme Edge (Excellence in Design for Great Efficiences) fixe un minimum de 20 % de réduction dans la consommation d’énergie, d’eau et d’énergie intrinsèque. « Pour qu’Edge puisse calculer avec précision les entrées et les sorties de vos bâtiments, il utilise des données ajustées localement dans trois catégories, coûts des services publics, données climatiques et réglementations du bâtiment », indique GBCSA qui s’est associé avec la Société financière internationale (SFI) afin de faciliter la certification à l’aide de cet outil.
Pour décerner son label « bâtiment écologique », GBCSA utilise également l’outil « EWP » (Energy Water Performance). Cet outil permet d’évaluer la performance de l’ensemble d’un immeuble de bureaux, en comparant les chiffres de consommation d’énergie et d’eau à une référence nationale « moyenne » ajustée en fonction de plusieurs facteurs, notamment le climat, le nombre d’ordinateurs, le nombre d’occupants, le taux d’inoccupation annuelle et les heures de fonctionnement.
Lire également –
Grâce à ces différents outils, « l’organisation a certifié, depuis 2009 quelque 740 bâtiments », indique Lisa Reynolds, la PDG de la GBCSA. Cette certification est valable pour une période de 3 ans.
Inès Magoum