Après la Banque mondiale, c’est autour de la Banque africaine de développement (BAD) d’annoncer un appui budgétaire à l’Afrique du Sud dans le cadre de son Programme de gouvernance énergétique et de résilience climatique. La banque panafricaine accord un prêt de 300 millions de dollars pour la mise en œuvre de cette initiative gouvernementale.
Selon la BAD, le programme qui s’étendra sur un an favorisera la croissance économique « en poursuivant les réformes structurelles visant à rétablir la sécurité énergétique, à promouvoir la participation du secteur privé au marché de l’électricité et à améliorer l’efficacité opérationnelle de la compagnie publique Eskom, conformément au Plan d’action pour l’énergie de l’Afrique du Sud et au Plan d’investissement pour une transition énergétique juste 2023-2027 ».
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Lancé en réponse à la crise énergétique que traverse le pays, le programme a aussi pour but d’accélérer les efforts d’atténuation et d’adaptation en encourageant la production d’énergies renouvelables et en orientant les entreprises vers des activités à faible émission de carbone, ce qui permettra de réduire l’empreinte carbone de l’économie sud-africaine et d’améliorer le financement des projets verts. Selon Pretoria, ces résultats attendus sont conformes à la contribution déterminée au niveau national (CDN) actualisée de l’Afrique du Sud et à la stratégie de développement à faible émission à long terme du pays.
Le prêt de la BAD s’accompagne d’une subvention de 629 800 dollars cofinancée par le Fonds d’assurance climatique « pour faire en sorte que les communautés touchées ne soient pas laissées pour compte, pour intégrer davantage de femmes dans le processus décisionnel et pour aider les jeunes entrepreneurs, en particulier les femmes, à acquérir des compétences et à créer des emplois dans le cadre de l’économie verte », indique l’institution financière panafricaine basée à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Outre la BAD, le Programme de gouvernance énergétique et de résilience climatique du gouvernement sud-africaine est financé par la Banque mondiale (1 milliard de dollars), l’Allemagne (551 millions de dollars) et le Canada (91 millions de dollars).
Jean Marie Takouleu