La centrale solaire photovoltaïque de Bokamoso vient d’être mise en service en Afrique du Sud. L’installation qui affiche une capacité de 68 MWc appartient à un consortium formé par le fonds Ideas (géré par Old Mutual), Reatile Solar Power, Phakwe Solar, Business Venture Investments et le Cicada Community Trust.
Une autre installation de production d’énergie propre vient d’être mise en service en Afrique du Sud. Il s’agit cette fois d’un parc solaire photovoltaïque de 68 MWc situé dans la localité de Leeudoringstad, dans la province du Nord-Ouest. La centrale solaire de Bokamoso, puisqu’il s’agit d’elle, est composée de 236 580 panneaux installés sur un terrain de 150 hectares. Le parc dont la construction a commencé en 2018 est capable de produire 177 660 MWh d’électricité par an.
L’électricité produite par la centrale solaire est injectée dans le réseau de l’entreprise publique Eskom dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité (CAE) d’une durée de 20 ans. Le projet solaire est développé par un consortium formé par le fonds Ideas (géré par Old Mutual), Reatile Solar Power, Phakwe Solar, Business Venture Investments et le Cicada Community Trust.
Cette concession a été obtenue auprès du gouvernement sud-africain dans le cadre du quatrième guichet d’appel d’offres du Programme d’achat indépendant d’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelable (REIPPP). Cette phase du programme d’énergie propre du gouvernement sud-africain est à l’origine de plusieurs projets au sein de la nation arc-en-ciel. C’est le cas du parc éolien Excelsior situé dans la province du Cap-Occidental. D’une capacité de 33 MW, l’installation appartient à BioTherm Energy, un producteur indépendant d’électricité (IPP) basé à Johannesburg en Afrique du Sud.
Une partie des revenues tirées de la vente d’électricité du parc solaire de Bokamoso servira à financer un programme de développement des communautés vivant à 50 km autour de l’installation. Ce programme de développement local touchera plusieurs secteurs notamment l’éducation, le développement de la jeunesse, la santé ou encore la sécurité alimentaire. Il bénéficiera également aux micro-, petites et moyennes entreprises locales à travers la création d’un centre de ressources local pour « des formations qualifiantes ».
Jean Marie Takouleu
