La centrale solaire photovoltaïque inaugurée récemment a été construite dans le cadre d’un partenariat entre Heineken Afrique du Sud et Sola Group, un énergéticien basé au Cap. Le parc dédié à un usage productif est composé de 14 000 panneaux solaires installés sur un terrain de 19 hectares dans le district de Sedibeng. L’installation opérationnelle depuis le mois de mai 2022 affiche une capacité de 6,5 MWc.
Cette électricité est destinée à l’alimentation de la brasserie de Sedibeng. L’usine co-exploitée avec Namibian Breweries (NBL) était également au centre d’un projet d’agrandissement pour la faire passer de 5,3 millions d’hectolitres à 7,5 millions d’hectolitres de boissons par an. La nouvelle centrale solaire décarbone ses procédés industriels avec une capacité de production estimée à 17 000 MWh par an.
Une démarche vertueuse
Sola Group exploitera l’installation pendant 25 ans. Sa construction a duré sept mois. Une période au cours de laquelle au moins 127 personnes ont participé à l’assemblage de l’ensemble du système qui fonctionne avec des tackers à sens unique qui orientent les modules en fonction du mouvement du soleil tout au long de la journée, optimisant ainsi la production de la centrale solaire photovoltaïque.
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L’installation fournit 30 % de l’électricité nécessaire au fonctionnement de la brasserie de Sedibeng. Heineken inscrit l’adoption d’une telle solution dans le cadre de sa démarche écoresponsable. « Ce projet soutient l’objectif de Heineken d’atteindre le statut net zéro dans tous ses sites de production d’ici à 2030. Il s’agit de la dernière mesure prise par l’entreprise dans son cheminement vers une production brassicole plus durable », explique Richard Kriel, responsable de l’ingénierie, des projets stratégiques et de la durabilité chez Heineken.
Dans le cadre de cette démarche, la brasserie de Sedibeng s’est également dotée d’une usine qui prend en charge ses eaux usées. L’installation mise en service en 2020 par l’entreprise belge Waterleau affiche une capacité 6 000 m3 par jour, dont une partie (1 516 m3 par jour) est réutilisée. Les boues d’épuration sont également valorisées en biogaz. Ce combustible sert à produire de la chaleur et de l’électricité qui alimente le processus de traitement des eaux usées.
Jean Marie Takouleu