La municipalité du Cap lance un appel à manifestation d’intérêt à l’intention des producteurs indépendants d’électricité (IPP) en vue d’acquérir 300 MW d’énergie propre. La ville veut gagner en autonomie vis-à-vis de l’entreprise publique Eskom.
C’était prévu. La ville du Cap acte son projet visant à gagner en autonomie vis-à-vis de l’entreprise publique Eskom. La municipalité annonce des pré-qualifications pour la construction de centrales à énergies propres pouvant injecter 300 MW dans le réseau de la ville. Le Cap compte ainsi signer des contrats d’achat d’électricité (CAE) avec des producteurs indépendants d’électricité (IPP).
« J’ai demandé au ministre des Ressources minérales et de l’Énergie, Gwede Mantashe, si le gouvernement national s’engageait à ouvrir la voie à la production municipale. La réponse du ministre a été que son ministère “ne se mettrait pas en travers du chemin du Cap” », affirme le maire de la ville du Cap, Geordin Hill-Lewis.
La ville du Cap vise des projets compris entre 5 et 20 MW. Ces centrales à énergies renouvelables prendront le relais d’Eskom aux heures de pointe qui se traduisent par des délestages. « Il est essentiel pour la ville que nous soyons non seulement en mesure de garder les lumières allumées pendant les heures creuses, mais aussi de fournir de l’électricité aux ménages et aux entreprises lorsque la demande est la plus forte », indique le chef de l’exécutif de la ville de peuplée de plus de 4 millions d’habitants.
La municipalité prévoit aussi un deuxième appel d’offres qui sera lancé pour des projets de production d’électricité de plus de 20 MW, « pouvant être mis en service dans un court laps de temps », indique Geordin Hill-Lewis.
Pour en savoir plus l’appel d’offres, cliquez ici.
Jean Marie Takouleu