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AFRIQUE DU SUD : le gouvernement approuve 2 documents pour préserver la biodiversité

AFRIQUE DU SUD : le gouvernement approuve 2 documents pour préserver la biodiversité©Paolo De Gasperis/Shutterstock

L’Afrique du Sud possède la deuxième biodiversité la plus riche du continent, après celle de Madagascar. Dans le souci de gérer durablement ce riche patrimoine biologique, le gouvernement, réuni en conseil de cabinet le 18 novembre 2020 a approuvé la mise à jour de la stratégie nationale d’expansion des aires protégées et le cadre national révisé de la biodiversité. Ces instruments politiques devront permettre au pays d’assurer une protection adaptée et inclusive des espèces et des écosystèmes.

Les versions révisées de ces deux outils ont été produites à partir des données de l’Évaluation nationale de la biodiversité publiée en 2019 par l’Institut national sud-africain de la biodiversité (Sanbi). Un rapport qui présente des données chiffrées sur les écosystèmes d’eau douce, les rivières et les estuaires, où les poissons d’eau douce sont considérés comme étant les espèces les plus vulnérables. « L’Afrique du Sud est un pays où l’eau est rare et les pressions sur la biodiversité telles que le commerce illégal d’espèces, la dégradation des terres, la perte d’habitat et la croissance exponentielle de la population sont des facteurs clés qui risquent de provoquer des épidémies de maladies infectieuses telles que la COVID-19 », indique le ministère sud-africain de l’Environnement, des Forêts et des Pêches dans un communiqué.

La restauration des zones dégradées, efficace contre le réchauffement du climat

Outre la prise en compte les spécificités et de l’évolution des données sur la biodiversité sud-africaine, les nouveaux documents stratégiques validés par le gouvernement vont aider à respecter les obligations nationales et internationales de l’Afrique du Sud , à l’instar de la Convention sur la diversité biologique, et les objectifs de développement durable (ODD).

Ces nouveaux documents stratégiques qui ont une validité de 20 ans, remplacent les premières versions adoptées il y a 12 ans. Ces outils soulignent la restauration des écosystèmes comme étant une solution essentielle pour le climat et la biodiversité. Selon Wilfried Thuiller, du laboratoire d’écologie alpine de Grenoble, une expansion de la surface globale des aires protégées de 5 % seulement permettrait de tripler la variété d’espèces protégées. Aujourd’hui, à l’échelle mondiale, 14,8 % des terres et 5,1 % des océans sont des aires protégées.

Boris Ngounou

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