Bonne nouvelle pour les promoteurs du Pacte sud-africain sur le plastique. Lancer il y a quelques mois seulement dans l’optique de réunir les principaux acteurs de la chaîne de valeur locale du plastique, ce réseau intéresse des entreprises et des organisations qui ont ainsi décidé de devenir membres. Il s’agit de Coca-Cola Beverages Africa (CCBA), la filiale du géant mondiale des boisions gazeuses Coca-Cola ; de la société des biens de consommation RCL Foods ; du fournisseur d’emballages plastiques Berry Astrapak, de Palletplast ; de l’Organisation des récupérateurs africains (ARO), ainsi que du Réseau africain d’économie circulaire (Acen).
« Les membres du Pacte sud-africain sur le plastique s’associent pour développer une économie circulaire autour du plastique, en conduisant le changement par la collaboration », explique Kirsten Barnes, chef de projet du pacte à GreenCape. L’action collective dans toute la chaîne de valeur du plastique est le moteur de ce changement systémique. Nous sommes ravis de voir l’élan se développer avec l’adhésion de nouveaux membres », poursuit-il.
Réduire la prolifération du plastique dans la nature
Le Pacte sud-africain sur le plastique a été élaboré par la branche locale du Fonds mondial pour la nature (WWF-SA), en partenariat avec l’Organisation sud-africaine de recyclage des plastiques (Sapro). Développé spécifiquement pour l’Afrique du Sud, ce réseau est aussi façonné par les expériences d’autres membres du réseau mondial du Pacte sur le plastique, en particulier grâce aux conseils de la fondation Ellen MacArthur et du Pacte sur le plastique du Royaume-Uni.
Le Pacte sud-africain sur le plastique est géré et mis en œuvre par GreenCape, une organisation à but non lucratif, spécialisée dans l’économie verte. Les membres fondateurs du réseau se sont engagés à diminuer la prolifération des déchets plastiques qui polluent l’environnement et les océans.
« Nous avons adhéré au Pacte sud-africain sur les déchets parce que les récupérateurs jouent un rôle essentiel dans l’extraction des matières recyclables qui, autrement, seraient mises en décharge, affirme Louis Mahlang de l’Organisation des récupérateurs africains (ARO). « Nous pouvons contribuer à la prise de décision et nous assurer que nous disposons d’emballages en plastique de haute qualité et 100 % recyclables. Nous voulons être reconnus pour notre contribution à l’économie et à l’environnement », indique-t-il.
Jean Marie Takouleu