Le port d’East London, le seul port fluvial encore existant en Afrique du Sud, améliorera bientôt la desserte en eau potable de ses utilisateurs, grâce à une usine de dessalement de l’eau de mer. La démarche qui s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de la Transnet National Ports Authority (TNPA) sur la résilience et la sécurité de l’approvisionnement en eau des services publics d’ici à 2029, a été annoncée le 3 avril 2024. La TNPA, qui développe le projet hydraulique, a confié les travaux à la coentreprise Sun Water East London, formée par Norland Civil Engineers and Contractors et Impact Water Solutions (PTY) Ltd (IWS).
Ainsi, une nouvelle usine de dessalement de l’eau de mer fournira 500 m3 d’eau potable par jour à ce port situé à l’embouchure de la rivière Buffalo, dans la province du Cap-Oriental en proie à la sécheresse. « L’introduction de cette solution alternative pour l’eau est un pas en avant vers l’amélioration du système portuaire et cherche à minimiser la dépendance de la TNPA vis-à-vis de parties externes pour l’approvisionnement en eau douce », a déclaré Phyllis Difeto, la directrice générale par intérim de la TNPA.
Une station alimentée à l’énergie solaire
Selon le contrat évalué à 60 millions de rands sud-africains (près de 3,24 millions de dollars), le groupe sud-africain Norland apportera l’ingénierie et l’équipement adapté pour garantir la meilleure qualité de construction de la future station de dessalement, et de livraison dans les délais impartis. Quant à sa compatriote IWS, elle apportera l’expertise dans la construction et l’exploitation de l’installation. À noter que selon le contrat, Sun Water East London exploitera l’usine de dessalement de l’eau de mer sur une période de sept ans.
IWS équipera également la nouvelle installation de panneaux solaires, qui permettront de réduire les factures d’électricité de la station de dessalement de l’eau de mer d’East London, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre (GES), le dessalement étant très énergivore.
Inès Magoum