The Living machine, voilà qui a permis à Jesse Mwangi et Wuntia Gomda, deux étudiants sud-africains, de remporter le prix Zayed, dans la catégorie « écoles secondaires mondiales ». Le projet des deux jeunes étudiants, qui a séduit le jury, vise d’une part à mettre sur pied une machine « vivante » permettant de traiter les eaux grises pour leur donner une seconde vie. Le second volet du projet prévoit l’installation de projets concernant l’énergie solaire pour permettre aux populations d’être éclairées et pour favoriser le développement local. Une récompense qui, aux yeux des lauréats, apparait comme un fort encouragement : « Ce fut un grand honneur d’avoir été choisi comme lauréat du prix Zayed pour la durabilité. Et je suis très motivé en pensant à ce que nous allons être capables de réaliser chez nous et de l’impact que cela aura sur la vie des gens », a déclaré Wuntia Gomda.
Le premier prix de la catégorie « Énergie » a été remporté par Bboxx, une jeune entreprise londonienne qui a déjà installé 150 000 systèmes solaires dans 35 pays, parmi lesquels figurent plusieurs pays africains. A l’échelle mondiale, elle a pu connecter plus de 675 000 personnes à des solutions énergétiques propres et abordables. La lauréate a reçu une somme de 600 000 de dollars US. Cet argent devrait permettre d’améliorer encore les solutions développées jusqu’à présent.
Le prix Zayed en faveur du développement durable est décerné par les Émirats arabes unis à des lauréats venus du monde entier. Pour l’édition 2019, 2000 candidatures ont été enregistrées. Elles provenaient de 130 pays, majoritairement africains. Les 66 lauréats qui ont été primés depuis 2008, date de lancement du prix, ont impacté, grâce à leurs réalisations, la vie de plus de 318 millions de personnes. L’appel à projets pour l’édition 2019 prend fin le 30 mai 2019. Les catégories du Prix Zayed pour la durabilité sont la santé, l’alimentation, l’énergie, l’eau et les écoles secondaires mondiales.
Luchelle Feukeng