S’assurer du confort et de la sécurité des touristes. La vision du Victoria & Alfred (V&A) Waterfront a été rappelés lors de la présentation de son nouveau projet. L’initiative vise l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable sur le site touristique grâce au dessalement de l’eau de mer, dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19 et le dérèglement climatique.
Growthpoint Properties, la société immobilière qui détient 50 % du V&A Waterfront a obtenu l’aval des autorités sudafricaines pour la mise en œuvre du projet de dessalement. Les travaux y relatifs devraient démarrer au cours du premier trimestre de 2022.
Une capacité de production de 3 300 m3 d’eau par jour
L’entreprise basée à Johannesburg prévoit de mettre en service la future installation d’ici à 2024. L’usine de dessalement de l’eau de mer disposera d’une capacité de 3 300 m3 par jour. De quoi satisfaire une partie des besoins du site qui accueille près de 24 millions de visiteurs par an.
Si V&A Waterfront est l’une des destinations les plus prisées d’Afrique, c’est qu’elle fusionne harmonieusement divers écosystèmes, les vues sur l’océan et les montagnes (Table Mountain, etc.), la brise marine fraîche et le soleil constant qui ajoutent qui sublime cette atmosphère cosmopolite et dynamique. Comme le V&A Waterfront, de plus en plus d’entreprises basées en Afrique du Sud font le choix du dessalement de l’eau de mer faire face au stress hydrique.
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Depuis mai 2019, l’un des hôtels de Radisson Blu à Granger Bay, un quartier de la ville du Cap dispose d’une usine de dessalement de l’eau de mer. L’installation est capable de fournir 7 m3 d’eau douce par heure à partir d’un forage de 100 m de profondeur.
Inès Magoum