Les 10 projets financés par le gouvernement britannique apporteront des solutions durables dans plusieurs secteurs de l’économique sud-africaine. L’enveloppe de 3 millions de livres britanniques (4,16 millions de dollars) permettra le développement de quatre projets ayant trait à la transition énergétique, mis en œuvre par plusieurs organismes à l’instar du Local Governments for Sustainability (ICLEI), Rebel Group, 3E, Carbon Trust et Green Building Council South Africa (GBCSA).
Londres finance également deux projets visant l’adoption de combustibles propres et renouvelables, comme l’hydrogène, et la mise en œuvre de normes élevées d’efficacité énergétique dans les bâtiments, ainsi que des projets visant l’augmentation de la finance climatique et les investissements durables en Afrique du Sud. Ces différents projets sont portés par DNA Economics, GreenHouse, Vivid Economics et la branche locale du Fonds mondial pour la nature (WWF). Des projets de mobilité électrique ont également été choisis pour recevoir l’appui du gouvernement britannique.
Le soutien à la relance économique
À travers ce financement, Londres apporte son soutien pour une reprise durable en Afrique du Sud. Pays le plus touché par le Covid-9 sur le continent africain, l’Afrique du Sud commence à peine à lever les restrictions sanitaires qui ont plombé son économie. « En tant qu’hôte de la COP26 et partenaire de longue date en matière de développement, de commerce et d’investissement, je suis ravi que nous lancions cette série de projets visant à soutenir une croissance économique verte, résistante et inclusive en Afrique du Sud », affirme Nigel Casey, le Haut-commissaire britannique en Afrique du Sud.
Le financement du gouvernement britannique est alloué dans le cadre du fonds International de financement du climat (ICF). Ce mécanisme de 5,6 milliards de dollars a été créé pour soutenir les efforts des pays en développement face aux défis imposés par le changement climatique. Dans le contexte mondial actuel marqué par la relance économique post-Covid-19, Londres envisage de porter la valeur de l’ICF à 11,6 milliards de livres (plus de 16 milliards de dollars). L’objectif est de permettre une reprise durable dans au moins 100 pays, dont plusieurs en Afrique.
Jean Marie Takouleu