Multotec veut réduire son impact environnemental en Afrique du Sud. L’entreprise, spécialisée dans la fabrication des équipements pour l’industrie minière, vient de doter son usine de Spartan (près de la ville de Johannesburg) d’une petite centrale solaire photovoltaïque. Construite sur son toit, l’installation composée de 684 panneaux solaires est capable de produire 223 kWc.
« Après des mois de planification et de recherche, il a été établi que nous pouvions faire fonctionner un système sans batterie qui augmenterait de manière appréciable notre approvisionnement actuel. Après avoir réalisé des travaux d’ingénierie structurelle pour préparer nos zones de toiture désignées, les panneaux ont été placés et reliés efficacement dès la mi-novembre de l’année dernière (2019) », explique Werner Stessl, le directeur de la production du groupe Multotec. Selon ce responsable, les performances du système (et même la production de chaque panneau solaire) peuvent être contrôlées quotidiennement sur un tableau de bord en ligne.
La petite centrale solaire fournit 20 % des besoins en électricité de l’usine de Multotec. La nouvelle installation permet à l’entreprise de réduire son impact environnemental. La centrale solaire permet surtout de faire des économies sur les factures d’électricité de Multotec et de fournir de l’électricité à la localité. L’usine a moins besoin d’électricité le week-end. À ce moment-là, la production de la petite centrale solaire est injectée dans le réseau électrique local, « sans frais pour la municipalité ».
Le projet solaire de Multotec a été mené en collaboration avec Energy Capital, une société sud-africaine qui conçoit, finance et met en œuvre les projets d’off-grid solaire, d’efficacité énergétique et d’eau en Afrique du Sud. Le groupe Multotec estime que l’investissement consenti pour la construction de l’installation pourrait être remboursé via des économies d’énergie en quatre ans et demi environ. En attendant, l’électricité qu’elle produit devrait sécuriser la production de son usine, eu égard aux difficultés que rencontre le réseau électrique de l’entreprise sud-africaine Eskom.
Jean Marie Takouleu