Nordex n’a donné aucun détail pouvant permettre d’identifier clairement les projets éoliens pour lesquels il vient de gagner des parts de marché en Afrique du Sud. Encore moins sur le producteur indépendant d’électricité (IPP) qui a passé la nouvelle commande de 336 MW. Mais le fabricant allemand d’éoliennes compte bien participer à la transition énergétique en marche en Afrique du Sud.
Dans le cadre de son nouveau marché, le groupe basé dans le länder de Hamburg installera 57 de ses turbines N163/5.X de la série Delta4000 dans la province sud-africaine du Cap-Occidental. Les turbines seront posées sur des tours en béton, ce qui permettra selon le groupe, de créer 300 emplois locaux. Ces équipements seront ainsi installés dans trois parcs éoliens de 112,1 MW chacun.
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La première turbine devrait être installée à partir du second semestre 2024 pour un début de production d’électricité après 12 mois. Les trois « parcs éoliens constitueront une étape importante dans la réduction de la dépendance de l’Afrique du Sud à l’égard des combustibles fossiles et dans l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique du pays », indique l’entreprise dirigée par l’espagnol José Luis Blanco, depuis la montée en capital de son actionnaire majoritaire (47 %), le groupe Acciona basé à Madrid.
Cette nouvelle commande permettra-t-elle à Nordex de sortir de la zone de turbulence dans laquelle elle se trouve depuis quelques années ? On en saura davantage au cours des prochains mois. Quoiqu’il en soit, Nordex veut poursuivre ses activités au sein de la nation arc-en-ciel, un marché dynamique et concurrentiel. Nordex y a déjà installé 1,1 GW d’énergie éolienne, sur une capacité globale connectée sur le réseau électrique national de 3,1 GW, selon le portail allemand Statista.
Jean Marie Takouleu