Le département des affaires environnementales et de la planification du développement du Cap-Occidental, la ville du Cap et Distell, ont lancé une initiative pour inciter la population de Khayelitsha à recycler leurs déchets. Pour mémoire, Distell, une entreprise mondiale, enracinée en Afrique du Sud. Elle produit et commercialise des marques d’alcool. Dans son rapport de durabilité 2017, l’entreprise faisait déjà part de ses préoccupations sur la gestion des déchets plastiques. Distell continue d’étudier différentes méthodes pour augmenter le taux de consignation de ses bouteilles. La société étudie également les possibilités d’établir de petites sociétés dirigées par des noirs devant contribuer à la collecte et le recyclage des déchets.
Ces initiatives ont motivé la création des Buy Back Centres, où les ramasseurs peuvent déposer leurs déchets et recevoir de l’argent, améliorant ainsi leur quotidien. En Afrique du Sud, le recyclage permet de gagner de l’argent. Les ramasseurs de déchets y sont répandus. On en compterait plus de 90 000.
L’interconnectivité, est aussi l’une des particularités des Buy Back Centres, elle est apportée par l’opérateur Telkom. « Il est logique que Telkom fournisse aux Buy Back Centres la connectivité dont ils ont besoin pour améliorer leurs activités (…). Ces centres sont l’une solutions dont nous avons besoin, non seulement pour la création d’emplois en rapport avec le problème majeur du chômage dans notre pays, mais aussi pour garantir un environnement plus propre et plus sûr pour nous tous », affirme Gugu Mthembu, directeur marketing de Telkom.
Anne-Gaëlle David (stagiaire)