En Afrique du Sud, les usines de l’entreprise française Saint-Gobain fonctionneront partiellement avec de l’énergie solaire photovoltaïque. C’est à la suite d’un accord signé avec CVE (Changeons notre vision de l'énergie), un producteur d’énergies renouvelables basé à Marseille en France.
Comment réduire l’empreinte carbone des sites industriels ? Saint-Gobain semble avoir identifié une solution en Afrique du Sud. L’industriel français fait le pari des énergies renouvelable qui a désormais le vent en poupe au sein de la nation arc-en-ciel. Elle vient d’ailleurs de signer un contrat d’achat d’électricité (CAE) avec la filiale locale de sa compatriote CVE (Changeons notre vision de l’énergie) pour la fourniture de 140 GWh d’électricité par an.
Cette énergie propre alimentera les opérations de Saint-Gobain sur les sites de Brakpan, Alrode et Germiston dans la province du Gauteng, ainsi qu’à Parrow, dans le Cap-Occidental. D’une durée de 20 ans, le contrat permettra de couvrir 40% des besoins en électricité des installations de Saint-Gobain.
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Le partenariat avec CVE « est essentiel pour permettre à Saint-Gobain de réaliser son engagement de réduire de 33% ses émissions de CO2 de scope 1 et 2 d’ici à 2030 par rapport à 2017, et d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050 », explique Othman Benjelloun-Touimi, le directeur général de Saint-Gobain en Afrique. Dans l’ensemble, les centrales solaires que construiront CVE permettront la réduction des émissions de Saint-Gobain de 6 800 tonnes par an.
Le fournisseur d’énergies renouvelables est particulièrement actif dans les secteurs agricoles et industriels, avec des activités dans les provinces de Gauteng, du Cap-Occidental et sur la côte Est de l’Afrique du Sud. CVE revendique une capacité de 639 MW en construction et en développement au sein de la nation arc-en-ciel.
Jean Marie Takouleu