La zone économique spéciale (ZES) de Namakwa fera partie des principaux sites de production d’hydrogène vert en Afrique du Sud. Ce sera grâce à l’engagement de Sasol. Le géant de l’industrie de la chimie a conclu un accord avec l’Agence de développement du Cap-Nord (NCEDA) pour la réalisation d’une étude de fiabilité devant aboutir à la construction d’installations de production d’hydrogène vert et d’ammoniac.
L’étude sera menée à Boegoebaai, un port situé à environ 60 km au nord de Port Nolloth, dans la municipalité locale de Richtersveld. L’initiative de Sasol a d’ailleurs été désignée comme un Projet stratégique intégré (SIP) dans le plan de développement national sud-africain. Le groupe sud-africain veut faire de cette localité portuaire « un centre mondial de l’hydrogène vert ».
Un fort soutien au niveau local et national
« Il existe un potentiel de création d’un écosystème ancré sur la localisation pour permettre des bénéfices durables à long terme pour les communautés et le pays. Le projet a le potentiel de fournir un nombre important d’emplois durables à long terme, d’investissements dans les infrastructures et de développement des compétences dans le pays, permettant une transition juste », affirme Priscillah Mabelane, vice-présidente exécutive pour l’énergie chez Sasol. L’étude pour laquelle s’engage Sasol durera 2 ans. C’est à l’issue de l’étude que le groupe décidera de l’avenir de son projet de production et d’exportation de l’hydrogène vert.
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Sasol veut jouer un rôle central dans la recherche et le développement de l’hydrogène vert en Afrique du Sud. Pour ce faire, le groupe multiplie les partenariats aussi bien avec les autorités locales que nationales, ainsi qu’avec les acteurs du secteur privé. Le groupe dirigé par Fleetwood Grobler s’est ainsi engagé auprès du Bureau des infrastructures et des investissements (IIO) de la présidence sud-africaine pour développer le marché national de l’hydrogène vert.
L’usage domestique de l’hydrogène vert
Sasol co-développe le marché sud-africain de l’hydrogène vert avec la Société de développement industriel d’Afrique du Sud (IDC), conforme à un protocole de coopération signé en juin 2021. Le géant de l’industrie de la chimie travaille aussi avec le gouvernement provincial de Gauteng afin de tirer parti des ZES qui ont été désignées pour débloquer le potentiel du marché sud-africain de l’hydrogène vert pour un usage domestique, comme la mobilité et l’aviation.
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Concernant le domaine spécifique de la mobilité, Sasol travaille déjà en partenariat avec Toyota South Africa Motors (TSAM), la filiale du constructeur automobile japonais Toyota. Cette coopération porte sur le développement de l’hydrogène vert dans le transport par camion en Afrique du Sud.
Jean Marie Takouleu