Kalkbult, Dreunberg et Linde sont les centrales solaires refinancées par Scatec en Afrique du Sud. La part du produit du refinancement revenant au producteur indépendant d’électricité (IPP) norvégien, sur la base de sa participation de 45 % dans ces centrales, s’élève à 540 millions de rands sud-africains, soit 36 millions de dollars.
Selon l’entreprise dirigée par Raymond Carlsen, les principales conditions modifiées dans le cadre de cette transaction comprennent l’augmentation du montant de la dette, la réduction des marges, l’allongement de la durée de vie et la libération de liquidités des comptes de réserve de la dette. Selon Scatec, cette opération a impact mineur sur les dividendes futurs attendus des trois centrales électriques. À en croire l’IPP, le refinancement bénéficiera également aux autorités sud-africaines grâce à une répartition des bénéfices à parts égales entre les actionnaires des centrales électriques et les autorités.
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« Le refinancement de nos centrales électriques sud-africaines démontre le potentiel de financement et de création de valeur de notre portefeuille d’exploitation lorsque les marchés financiers locaux seront plus matures », explique Mikkel Tørud, le directeur financier de Scatec.
Les centrales solaires de Kalkbult, Dreunberg et Linde sont opérationnelles depuis 2014 et affichent une capacité cumulée de 190 MW. Ces installations ont été construites dans le cadre du Programme d’approvisionnement des producteurs indépendants d’énergie renouvelable (REIPPP). L’électricité produite par ces centrales est vendue à la compagnie publique Eskom, dans le cadre de contrats d’achat d’électricité (CAE) qui s’étendent sur une vingtaine d’années.
Jean Marie Takouleu