Suez se renforce sur le marché sud-africain. Le groupe français annonce l’acquisition d’EnviroServ Holdings Proprietary, une entreprise basée à Ekurhuleni, dans la province du Gauteng. La société qui revendique plus de 2 200 employés est spécialisée dans la gestion des déchets, notamment la collecte, le traitement, et l’élimination, y compris des plus dangereux. Dans le cadre de cette opération, Suez s’est associé à deux investisseurs locaux.
SUEZ signe un accord engageant pour l’#acquisition d’EnviroServ, la plus grande entreprise de gestion des #déchets d’Afrique du Sud, renforçant ainsi sa position en #Afrique dans la gestion des déchets municipaux et industriels
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Il s’agit de Royal Bafokeng Holdings (RBH) et African Infrastructure Investment Managers (AIIM) avec qui Suez vient de conclure un accord engageant pour l’acquisition d’EnviroServ. En vertu de cet accord, les trois partenaires mettront en place une holding ad hoc détenue à 51 % par Suez. Le reste des actions sera détenue par RBH (24,5 %) et le fonds Ideas (24,5 %) grâce auquel AIIM a investi récemment dans trois centrales solaires photovoltaïques d’une capacité combinée de 30 MWc en Afrique du Sud.
Des investissements en Ouganda et au Mozambique
« Cette transaction souligne l’importance stratégique que nous accordons à la gestion des déchets et à une croissance sur un certain nombre de marchés internationaux ciblés. Je suis par ailleurs ravie de débuter, à travers l’acquisition d’EnviroServ, un partenariat prometteur avec Royal Bafokeng Holdings et African Infrastructure Investment Managers », se réjouit Sabrine Soussan, la directrice générale de Suez.
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À travers l’acquisition d’EnviroServ, Suez se renforce aussi sur la gestion des déchets industriels en Afrique du Sud. Cet État d’Afrique australe figure parmi les pays les plus industrialisés du continent, avec un produit intérieur brut (PIB) estimé par la Banque mondiale à près de 302 milliards de dollars en 2021. Et EnviroServ a su tirer profit de cette situation. Car, l’entreprise qui affiche un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros, gère aussi bien les déchets municipaux qu’industriels, avec des clients dans les secteurs pétrochimique, manufacturier, métallurgique et minier.
L’entreprise sud-africaine exporte ses services dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne, en Ouganda et au Mozambique. En Ouganda par exemple, l’entreprise dirigée actuellement par Dean Thompson dispose d’un centre de gestion des déchets à Nyamasoga, une localité située dans le district de Hoima. L’installation mise en service en 2015 est équipée d’un laboratoire pour tester les déchets entrants, une décharge, un barrage d’eaux pluviales contaminées pour contenir les eaux de ruissellement du site et une usine de traitement des eaux usées.
Jean Marie Takouleu