Le géant sud-africain de la chimie Sasol et Air Liquide lancent un processus de demande de propositions (RFP) pour la fourniture de 600 MW d’énergies renouvelables sur leur site de Secunda en Afrique du Sud. Les producteurs indépendants d’électricité (IPP) intéressés ont jusqu’au 23 avril 2021 pour se manifester.
En Afrique du Sud, Sasol et Air Liquide actionnent leurs plans visant à réduire l’impact environnemental du site de Secunda. Depuis l’annonce de son plan d’action climatique, Sasol a conclu un accord avec Air Liquide pour la vente des unités de séparation des gaz de l’air (ASU) sur le site de Secunda, dans la province sud-africaine de Mpumalanga. Avec des stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) convergents, les deux partenariats veulent acquérir 600 MW d’énergies renouvelables.
« En raison de la nature hautement intégrée du site de Secunda et de l’empreinte associée aux ASU, la collaboration entre les entreprises est nécessaire pour garantir des avantages optimaux en matière de réduction des GES », explique Lebelo Lukhele, Chief Procurement Officer chez Sasol. Dans ce cadre, Sasol et Air Liquide lancent un processus de demande de propositions (RFP) à l’attention des producteurs indépendants d’électricité (IPP). Les entreprises intéressées ont jusqu’au 23 avril 2021 pour formuler leurs propositions.
Des énergies renouvelables pour alimenter deux sites en Afrique du Sud
Sasol s’est engagé à réduire ses émissions de GES de 10 % à l’horizon 2030. Le groupe s’appuiera sur les énergies renouvelables pour réduire l’impact environnemental de ses installations sur le site de Secunda, ainsi qu’à Sasolburg dans la province de l’État libre. Ainsi, dans les 10 années à venir, Sasol devrait acquérir 900 MW d’énergies renouvelables. Dans le cadre de la première phase qui fait désormais l’objet d’un appel d’offres, 400 MW acquis auprès d’IPP alimenteront les installations d’Air Liquide et 200 MW pour Sasol.
La seconde phase de 300 MW sera entière destinée à Sasol. L’entreprise chimique a fixé pour 2023, le début des opérations commerciales pour les premières centrales d’énergie propre. « On prévoit qu’une approche collaborative permettra non seulement de respecter l’engagement initial de Sasol pour le site de Secunda, mais aussi de le dépasser grâce aux efforts combinés (avec Air Liquide) », précise Lebelo Lukhele.
Outre l’utilisation de l’électricité produite à partir des sources renouvelables, Sasol veut contribuer à la réduction de la pollution engendrée par les déchets plastiques. Ainsi, pour concrétiser son action, le géant de la chimie a adhéré à l’Alliance to End Plastic Waste (AEPW). Le but de l’alliance est de réunir les entreprises qui fabriquent, utilisent, vendent, traitent, collectent et recyclent les matières plastiques pour des actions coordonnées.
Jean Marie Takouleu