La société d’investissement norvégienne Empower New Energy mobilise 74 millions de dollars pour financer la solarisation des entreprises en Afrique. Les fonds ont été mobilisés auprès de plusieurs investisseurs à impact.
Empower New Energy obtient des fonds pour le développement de ses activités en Afrique. Il s’agit de 74 millions de dollars mobilisés auprès d’un consortium d’investisseurs à impact. C’était dans le cadre d’une mobilisation financière dirigée par Climate Fund Managers (CFM), le gestionnaire de Climate Investor One (CIO). L’initiative est également soutenue par le Fonds d’investissement norvégien pour les pays en développement (Norfund) et la société d’investissement Janeiro Energy AS.
L’Agence norvégienne de coopération au développement (Norad) a également participé à la mise en place de la plateforme d’investissement d’Empower. Il en est de même pour le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (Sefa), un mécanisme de financement géré par la Banque africaine de développement (BAD). Avec ce capital, Empower compte fournir de l’énergie solaire à plus de 50 entreprises en Afrique. Au cours des trois prochaines années, la société s’appuiera également sur la plateforme mise en place par CFM, Norfund, la Norad et le Sefa pour investir 100 millions de dollars supplémentaires via des prêts.
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L’entreprise veut développer, construire, posséder et exploiter plus de 150 MW de projets solaires, y compris avec des systèmes de stockage par batteries. Empower estime que ses investissements permettront de générer 249 GWh d’électricité propre par an, de quoi éviter les émissions de 200 000 tonnes équivalent CO2 sur la même période. « Dans une grande partie de l’Afrique, les entreprises ont tendance à payer l’électricité 25 à 50 % plus cher qu’ailleurs dans le monde », remarque Terje Osmundsen, fondateur et PDG d’Empower New Energy.
Outre le financement et la fourniture d’énergie propre pour les clients commerciaux et industriels (C&I), la société d’investissement basée à Oslo en Norvège compte aussi affecter 1 % des revenus générés par les projets à un programme de développement communautaire, axé sur des initiatives susceptibles d’avoir un impact important sur les communautés socialement défavorisées dans ses marchés d’intervention. De quoi renforcer sa démarche écoresponsable.
Jean Marie Takouleu
