L’Association technique internationale du bois tropical (Atibt) a une nouvelle présidente à sa tête, Françoise Van de Ven. Son élection en tant que présidente de cette association qui promeut la durabilité dans le commerce des bois tropicaux a été entérinée par l’assemblée générale, après un vote du conseil d’administration de l’Atibt. Elle succède ainsi à Olman Serano, dont le mandat est arrivé à son terme.
« Diriger l’Atibt en tant que nouvelle présidente est pour moi fortement symbolique. Convaincue que le rôle de l’association deviendra encore plus important cette année, de par de nombreux dossiers en cours pour valoriser le bois tropical, ressource renouvelable, et sa certification, je suis très fière d’incarner l’association, qui épouse mes propres convictions, en continuant ma mission en Belgique après 25 ans passés en Afrique » affirme Françoise Van de Ven, la nouvelle présidente de l’Atibt.
Une bonne connaissance des dossiers africains
Françoise Van de Ven, 64 ans, connaît bien l’Atibt et les enjeux de la filière bois en Afrique centrale. Après avoir consacré l’essentiel de sa vie professionnelle à la filière bois tropical, en Belgique, puis en République Démocratique du Congo (RDC), en tant que Secrétaire générale de la Fédération des industriels du bois (FIB), et au Gabon, où elle a assumé le rôle de Déléguée générale de l’Union des forestiers et industriels du bois du Gabon (Ufiga). Françoise Van de Ven assurera la présidence de l’association jusqu’aux prochaines élections en 2024.
Lire aussi-CAMEROUN : le Rufa, pour la préservation d’espèces arbres commerciales dans les UFA
L’équipe de l’Atibt est encore à pied d’œuvre pour l’élaboration de la feuille de route de la nouvelle présidente. Mais pour Benoît Jobbé-Duval, le directeur général de l’Atibt, il s’agit d’une mission d’importance, constituant une étape supplémentaire dans le fonctionnement international de l’association.
L’Atibt a été fondée en 1951, à la demande de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Au service de la filière « bois tropicaux », de la forêt jusqu’au consommateur final, l’association joue un rôle moteur dans la mise en œuvre de projets internationaux dédiés à la gestion durable et responsable des forêts tropicales. L’Atibt rassemble des états (République du Congo, la Côte-d’Ivoire, la République centrafricaine), d’autres association professionnelles africaines (Gabon, Côte d’Ivoire, Cameroun, RDC) et européennes, des centres de recherche, des bureaux d’études, ainsi que des organisations non gouvernementales (ONG) à l’image du Fonds mondial pour la nature (WWF) et la fondation Prince Albert II de Belgique.
Boris Ngounou