Un consortium de deux investisseurs devient actionnaire majoritaire d’Equator Energy. L’entreprise basée à Nairobi au Kenya installe des centrales solaires photovoltaïques pour les clients commerciaux et industriels (C&I).
Deux institutions financières soutiennent le développement des énergies renouvelables en Afrique à travers Equator Energy. L’entreprise basée à Kampala en Ouganda vient en effet d’ouvrir son capital à un consortium d’investisseurs. Il est formé de l’Agence française de développement (AFD), d’IBL Energy, la filiale du groupe IBL basé à Port Louis et coté à la bourse de Maurice, et Stoa, un fonds d’impact créé par la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et l’Agence française de développement (AFD).
La valeur des investissements n’a pas été dévoilée. Mais IBL Energy est l’investisseur principal du consortium qui détient désormais une participation majoritaire dans Equator Energy. Toutefois, « la finalisation de la transaction est soumise à la réalisation de certaines conditions préalables, notamment l’obtention des autorisations réglementaires nécessaires et le respect de toutes les obligations légales », indique IBL.
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Avec le soutien d’IBL Energy et Stoa, « nous sommes confiants dans notre capacité à fournir des solutions solaires encore plus innovantes à notre base existante de plus de 100 clients, ainsi qu’à étendre notre portée à de nouveaux clients à l’avenir », se réjouit Sebastian Noethlichs, le fondateur d’Equator Energy. Ces dernières années, Equator Energy s’est imposé sur l’échiquier énergétique de l’Afrique subsaharienne en fournissant de l’énergie solaire photovoltaïque aux clients commerciaux et industriels (C&1).
L’entreprise affiche déjà une capacité installée de 35 MW en Afrique de l’Est, principalement au Kenya et en Ouganda, « avec des opérations plus modestes » au Zimbabwe, en Somalie, en Gambie et au Soudan du Sud. Rien que depuis le début de l’année 2023, Equator Energy a mis en service des systèmes solaires dans plusieurs pays en Afrique de l’Est. Il y a quelques semaines, au Zimbabwe, l’entreprise a connecté une centrale solaire hybride de 4,4 MW à la mine d’or de Turk Mine. Dans la foulée, Equator Energy a également mis en service un système solaire hydrique de 1,5 MW, dédié à l’alimentation de la mine d’or de Golden Quarry au Zimbabwé.
Jean Marie Takouleu