AFRIQUE: la Banque mondiale débloque 40 M$ pour la recherche climatique dans six pays

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AFRIQUE : la Banque mondiale débloque 40 M$ pour la recherche climatique dans six pays © Manop Boonpeng/Shutterstock

La Banque mondiale débloque 40 millions de dollars pour financer la recherche climatique en Éthiopie, en Zambie, au Kenya, au Mali, au Sénégal et au Ghana. Objectif, pallier le manque de données et de solutions technologiques qui sont essentielles pour le développement des chaines agricoles.

Selon les Nations unies, il est essentiel que les politiques, les plans et les pratiques liés au domaine du climat reposent sur « des faits établis de manière scientifique pour que les mesures d’adaptation soient adéquates ». Malheureusement, la recherche scientifique n’est pas encore au top niveau en Afrique, notamment en raison du difficile accès aux données et aux financements.

Consciente de cela, la Banque mondiale a décidé de se pencher sur l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Mali, le Sénégal et la Zambie où les effets du changement climatique ont été rudes ces dernières années en termes de sècheresses et d’inondations. Ainsi, le groupe via l’Association internationale de développement (IDA) alloue 40 millions de dollars à la recherche climatique dans les six pays ciblés.

Cet appui s’inscrit dans le cadre du projet AICCRA piloté par un partenariat mondial d’organisations internationales engagées dans des travaux de recherche. Il permettra d’accélérer la collecte des données et le développement des « technologies agricoles climato-intelligentes en vue du renforcement de la résilience climatique et de la sécurité alimentaire », indique la Banque mondiale.

La recherche scientifique au service de l’innovation durable

Pour son directeur Afrique de l’Ouest et centrale en charge du développement durable, l’objectif final est de fournir aux agriculteurs et aux éleveurs locaux  des outils pour anticiper les phénomènes météorologiques « à travers des mesures d’intervention concrètes garantissant leur productivité et leurs moyens de subsistance », explique Chakib Jenane.

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Parmi les premières initiatives qui seront mises en œuvre grâce aux 40 millions de dollars annoncés figurent la création d’un laboratoire régional pour les engrais et la santé des sols en faveur des pays ouest-africains au climat aride. Ce sera avec le soutien d’autres partenaires tels que la Fondation Bill et Melinda Gates qui a déjà promis une enveloppe supplémentaire de 18,8 millions de dollars.

Benoit-Ivan Wansi

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