La British International Investment (BII) souscrit à des obligations vertes à hauteur de 75 millions de dollars. Le produit des différentes transactions est destiné au financement d’entreprises et de projets écologiques à petite échelle en Afrique, en Asie du Sud et du Sud-Est.
La British International Investment (BII) signe un nouveau financement à impact en faveur du continent africain. Cette fois, l’investisseur britannique a choisi de souscrire à un panier d’obligations vertes d’une valeur de 75 millions de dollars organisé par Symbiotics, une plateforme d’accès aux marchés émergents basée à Genève en Suisse. Le financement ainsi apporté par la BII est destiné à soutenir les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et les projets verts en Afrique et en Asie.
Il s’agira pour Symbiotics de soutenir l’installation de panneaux solaires sur les toits, l’agriculture durable, les appareils à faible consommation d’énergie, notamment les fourneaux propres, l’efficacité énergétique des bâtiments, les véhicules électriques, etc. « Le succès d’un tel programme renforcera les capacités de prêts verts des banques de MPME sur les marchés cibles, augmentera le capital pour soutenir les projets verts à petite échelle et fournira une structure reproductible pour d’autres investisseurs cherchant à augmenter leur allocation au financement climatique en Asie et en Afrique », indique la BII.
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Pour soutenir les entreprises et accompagner les projets verts, la plateforme Symbiotics s’appuiera sur les banques locales spécialisées dans le financement des MPME. « Cet investissement permettra d’accroître l’accès au financement climatique pour les petits entrepreneurs et les entreprises qui développent des projets verts. Il renforcera également les capacités des banques des MPME à identifier et à gérer les actifs climatiques. L’intention de la BII est que cette structure de financement nouvelle et innovante permette à d’autres investisseurs de reproduire et d’investir dans cet espace », affirme Jo Fry, le directeur des investissements et responsable du crédit intermédié de la BII.
L’investisseur britannique prévoit aussi, dans le cadre de la récente transaction, d’accorder un soutien supplémentaire aux MPME en fournissant 520 000 dollars supplémentaires par le biais d’un mécanisme d’assistance technique. Cet instrument sera géré par Symbiotics Association for Sustainable Development (SASD) afin d’aider les banques de MPME à développer leur capacité à identifier et à gérer des actifs verts.
Jean Marie Takouleu
