La Société néerlandaise de financement du développement (FMO) et la British International Investment (BII) se mettent de nouveau ensemble pour soutenir le développement durable en Afrique. Les deux institutions financières ont ainsi décidé d’injecter 116 millions de dollars dans l’African Infrastructure Investment Fund 4 (AIIF4). Avec un objectif de capitalisation de 500 millions de dollars, l’AIIF4 est gérée par l’African Infrastructure Investment Managers (AIIM), un gestionnaire de fonds détenu par le groupe financier Old Mutual basé à Londres au Royaume-Uni.
Dans l’investissement annoncé récemment, 76 millions de dollars sont apportés par la BII, tandis que la FMO contribue à hauteur de 40 millions de dollars. Selon les deux institutions financières, ce financement soutiendra le développement durable en Afrique à travers des investissements dans plusieurs domaines clés. Dans le secteur des énergies renouvelables, l’AIIF4 investira dans la construction des systèmes solaires en toiture. Pour ce qui est des infrastructures numériques, le fonds ciblera les pylônes de télécommunications, les centres de données et les réseaux de fibre optique.
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Dans le secteur des transports, l’AIIM investira dans les ports, les routes et autres infrastructures de soutien. À en croire la BII, l’AIIF4 contribuera à combler le déficit de financement des infrastructures, estimé à environ 108 milliards de dollars par an, en finançant des infrastructures « fiables » sur tout le continent.
« Au moins 20 % des capitaux engagés dans l’AIIF4 seront investis dans des projets admissibles au financement climatique qui contribueront directement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) », promet la BII. L’AIIF4 prend la suite de l’AIIF3 grâce auquel l’AIIM a également investir dans les infrastructures de transport, l’énergie et le numérique en Afrique. À travers ses différents fonds, l’AIIM a multiplié ses investissements ces dernières années en Afrique du Sud, au Kenya, au Nigeria et en Côte d’Ivoire.
Jean Marie Takouleu